Matt est un égoïste qui s'assume, Artus est un imbécile. Il a la naïveté de croire qu'il peut compiler son amitié avec Matt et une relation romantique normale avec une femme. C'est une grosse autruche. ^^'

Merci pour tes messages et tes encouragements ! La 2e partie du roman a été plus compliquée à construire, et je sais que ma bêta lectrice était perturbée par l'enchainement de ses trois conquêtes Sophie, Clara et Shelley, sachant que la dernière était la seule vraiment développée au départ, alors qu'elle est moins importante pour la psychologie d'Artus que Clara. En revanche, pour l'intrigue en tant que tel, Shelley est essentielle. C'était (c'est) très compliqué à structuré pour moi, parce que Matthieu ne peut pas parler de la vie d'Artus, pour deux raisons : quand il est à la narration, c'est pour faire sa biographie à lui, donc il recentre toujours son propos sur le moi, moi et moi. Et 2e raison : la douleur qu'il a ressenti pendant toute la double période Clara/Shelley fait qu'il n'a pas la force d'en parler dans ses mémoires. Autant il a réussi à expliquer vite fait le coup Scott/Jane parce que Scott n'était qu'un béguin, autant Artus est son grand amour, alors la douleur est décuplée.

Je l'ai cherché désespérément dans les synonymes. Je voulais un truc plus poétique que le reste. C'est important de montrer par tous les moyens possibles que Artus/Clara est un épisode très particulier et très puissant, Sophie et Shelley c'était pas romantique. C'était autre chose, mais avec Clara, Artus comprend réellement ce qu'est l'amour profond et passionnel.