Ahuri comme un parisien à la ferme devant deux vaches et un poulet vivant. Ça marche aussi. :p

C'est à peu près ça, oui :D

Oui et non. Il est la conséquence des erreurs de l'Homme, la nature se l'est simplement réapproprié une fois les humains partis. Et encore. Elle est là, c'est elle qui empêche les autres hommes d'intervenir. L'impact de l'homme est en quelque sorte "neutre" mais elle est là en négatif.

La théorie (intéressante) de Zimov c'est que le changement de paysage des vastes steppes du pléistocène se transformant en taïga (forêt), ne s'est pas fait naturellement, mais est la conséquence de la surchasse humaine, qui a fait diminuer les populations de grands troupeaux herbivores, ceux-là mêmes dont l'action (brouter et piétiner le sol) entretient la steppe. Son pari c'était de réintroduire des milliers d'animaux pour retransformer le paysage en steppe (parce que la steppe empêche mieux le réchauffement du sol, et ça il l'a prouvé). IRL, le plan semble fonctionner, c'est à dire que les quelques animaux réintroduits ont changé un petit bout de terrain en prairie. Je propose un futur dans lequel Zimov a échoué à empêcher le réchauffement global, mais réussi à réintroduire assez de bestioles pour récréer une grande steppe qui ressemble à celle du pléistocène, et si bien réussi que ça perdure en l'absence d'humains.

Répétition du mot "étrangement"

Ah oui purée, dégueu cette phrase.

Elle est très égoïste, mais c'est par angoisse de perdre ce privilège. C'est l'endroit où elle se sent enfin bien, vivante, à sa place, où elle a l'impression que sa vie prend un sens, après une vie d'errance et de quête vaine. Elle a surtout l'impression que c'est son devoir de préserver cet endroit, et on l'a vu, elle est prête à tuer pour ça. La planète et la nature sont foutue, mais, à ses yeux, ce minuscule point sur la carte peut encore l'être.

Pour que ce soit comme ça partout, il faudrait... qu'on y soit pas XD