Alma Delcourt Le silence des maux Chapitre 6

Chapitre 6

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29 commentaires

Anthony Dabsal

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Il y a 4 mois

1/ Coucou ! C’est parti pour le chapitre 6 ^^ Alors de « Maël est obsédé par Le premier souffle » à « Il faut dire qu’il ne roule pas sur l’or. » hormis les annotations que j’ai déjà faites, je n’ai pas grand-chose à part un détail. Maël, quand son patron lui parle du lendemain semble et surpris et mécontent ; or, tu soulignes après coup qu’il n’a rien prévu et que ça l’arrange. Je pense qu’ajouter juste une description d’un sourire ou modifier à peine le dialogue permettrait de corriger le tir (sans tout avoir à changer). Qu’en penses-tu ?

Alma Delcourt

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Il y a 4 mois

Coucou ! J'ai relu le dialogue, et effectivement je vois où tu perçois du mécontentement. Je ferai les ajustements nécessaires, l'idée du sourire est bonne !

Anthony Dabsal

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Il y a 4 mois

2/ Dans le paragraphe qui commence par « Il ne se fait pas prier. », je n’ai pas de critiques, seulement des questions. Est-ce que le « dernier souffle » sera utile à l’intrigue ? Si oui, est-ce que le passage de Lou et George sera également utile à l’intrigue ? Ou bien, cherches-tu simplement à caractériser son autrice par les personnages ? Est-ce que Lou sert à montrer l’optimisme qui se cache chez Lise ? Et donc George, la résilience ? Ou peut-être un mélange de tout ça ? (Tu n’es pas obligée de répondre si tu ne veux pas spoiler, mais au moins, tu as une vision de ce que je me suis posé comme questions XD)

Alma Delcourt

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Il y a 4 mois

Tu as tout à fait raison : les personnages du Premier souffle révèlent beaucoup de choses sur Lise, chacun à leur manière et à des moments clés. Certains éléments du roman agiront comme un miroir... mais je préfère ne pas en dire trop pour éviter les spoilers. 😉

Anthony Dabsal

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Il y a 4 mois

3/ « [...] le heurte comme la vague Kanagawa et abandonne quelques gouttes au ras de ses cils. » Tu mentionnes cette estampe uniquement pour la métaphore d’un raz-de-marée implacable ou bien pour autre chose ? Parce que l’image, il me semble, fait davantage référence à l’impermanence (concept shinto-bouddhique où tout est transitoire), mais aussi au courage face à l’adversité. (Évidemment, je ne fais pas mention de la reconstruction du Japon du 19e siècle, qui n’est clairement pas l’image de ta métaphore). Donc, si tu as utilisé l’image pour sa lecture symbolique la plus courante en Asie, on doit y voir un signe fort chez Lise : elle va se relever plus vite que ce qu’on l’attend ? (là, aussi, ne te sens pas obligée de répondre).

Anthony Dabsal

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Il y a 4 mois

4/ En tout cas, si c’est, c’est vraiment bien vu. Moi qui adore le symbolisme, je ne peux qu’aimer ce passage ^^ Pour ce qui concerne les phrases averbales « Le signal répétitif des machines. Un souffle enroué. Des prières prononcées du bout des lèvres. » Je ne vais toujours pas changer d’avis concernant la répétition rapprochée de ce type de phrase. Encore une fois, je trouve que ça diminue l’effet. D’autant plus qu’ici, il s’agit du décès de Vicky (j’espère ne pas me tromper de prénom :-S). Surtout que cela revient avec « pâle comme la mort », etc. Je te conseille de conserver que le passage sur « les mains qui tremblent ». Et de faire des phrases « normales » pour le reste.

Alma Delcourt

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Il y a 4 mois

Merci beaucoup ! C’est un vrai bonheur de lire tes retours si attentifs, j’adore que tu repères tous les petits symboles disséminés ici et là. 😊 Et merci aussi pour ta remarque sur les phrases adverbiales, je garde ça bien en tête pour la suite et la réécriture !

Anthony Dabsal

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Il y a 4 mois

5/ Après, comme je te disais, n’hésite pas à faire relire à des fans de romances ces passages. Car, je ne suis peut-être juste pas le bon public. Par contre, je dois aussi parler de ce passage-là : « Vicky n’existait plus que dans sa tête. Quelque part, elle aurait préféré qu’il s’évapore ici aussi. ». C’est très dur comme phrase. Alors, cela montre extrêmement bien sa souffrance et sa culpabilité pour quelque chose dont elle ne peut rien. Néanmoins, j’attends en tant que lecteur que son avis change drastiquement lors de son évolution.

Anthony Dabsal

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Il y a 4 mois

6/ Je m’explique. Là, elle se hait tellement, qu’elle en vient à haïr l’homme qu’elle aimait d’être mort. Ce qui est crédible et tout à fait humain. Mais, de le noter noir sur blanc, cela « t’oblige » à prendre ça en considération dans son développement. Elle devra passer par un moment où ses sentiments pour Vicky « ressuscitent » ou sont au moins « utiles » pour qualifier sa relation future avec Maël. Ou bien encore, son voisin pourrait devoir « tuer » Vicky en stoppant une potentielle projection qu’elle pourrait faire sur lui. Si c’est flou, je peux essayer d’expliquer mieux (c’est pas évident ce que j’ai en tête à retranscrire). Dis-moi ^^

Alma Delcourt

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Il y a 4 mois

Je vois très bien ce que tu veux dire ! C’est en effet un aspect que j’ai prévu de développer dans l’évolution de Lise et dans son cheminement de deuil.