1/ L’ouverture du chapitre 5 est (toujours pour moi, pas public de romance) scénaristiquement top ! Le passage à une focale sur Lise qui montre absolument l’inverse de l’optimisme de Maël. Il apparaît gentil, mais envahissant. Pour ce qui est de la narration, je suis moins fan des métaphores sur le sol désertique et l’avion écrasé. Elles fonctionnent, c’est juste un avis esthétique, où j’attendais un côté plus terre à terre pour Lise et plus rêveur pour Maël. Mais, ce ne sont pas mes personnages. Donc, je mentirais si je disais que ça ne marche pas.
Alma Delcourt
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Il y a 4 mois
Merci beaucoup, je suis contente que la focalisation basculée sur Lise en début de chapitre marche bien ! Je prends en compte ta remarque en ce qui concerne les métaphores. Je comprends que ça puisse créer un décalage avec ce qu'on perçoit de Lise !
Anthony Dabsal
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Il y a 4 mois
2/ « Lise fait de son mieux pour masquer les tremblements de sa voix. En vain. » Ce passage, peut paraître anodin, mais j’ai vraiment l’impression qu’il sera important. Il va y avoir des malentendus, non ? J’espère en tout cas qu’il se fera un peu trop ses films, que cela soit vraiment utile. Surtout qu’elle montre qu’elle se réfugie à côté de la cafetière, qu’elle fait comme si elle était timide et qu’elle le trouvait mignon. Par contre, je pense qu’au changement de focale, tu aurais pu revenir à la ligne. Même s’il était évident, cela peut rendre encore plus clair. Sauf, si tu veux uniquement faire un miroir entre les deux.
Anthony Dabsal
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Il y a 4 mois
3/ Bon, en lisant la suite, je comprends que c’est bien une succession de narration en miroir. Donc, je retire ce que j’ai dit ^^ Même si le deuxième paragraphe en miroir du chapitre «On n’entend plus que […] » à « Maël a la même idée » manque, pour moi, juste un poil (vraiment un poil) d’incarnation (encore une fois, c’est juste un goût personnel, ton paragraphe est très bien). C’est bien montré, il y a des sensations, il y a de bons changement de focale, donc on est à un rien d’être parfait pour moi. Mais je pense qu’en venant imbriquer le décor à ce moment là (par exemple déplacer la vaisselle sale plus haut, ici) et tu as tout pour accentuer le malaise entre eux. (simple idée, encore une fois).
Anthony Dabsal
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Il y a 4 mois
4/ « Il lâche un rire gêné » à « Ce chat me déteste… » : Voilà, là tu as mis les livres, l’étagère. C’est exactement à ça que je pensais ! Sur la suite (jusqu’à «Est-ce que je pourrais avoir de quoi noter ? » j’ai beaucoup aimé l’alternance d’émotion chez Lise. Comme Maël lui paraît envahissant mais vraiment gentil, on sent bien sa gêne et interne et externe. Si je devais chipoter (et oui, je vais le faire XD), je dirai qu’un poil plus d’enthousiasme chez Maël en contraste et on aurait presque envie de pleurer avec elle. Mais, là, je chipote. Ce passage est très bien, vraiment.
Anthony Dabsal
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Il y a 4 mois
5/ Pour la suite, jusqu’à « Elle lui sourit. Un sourire des plus sincères. » RAS. C’est fluide et rythmé. Par contre, ce paragraphe en question, j’ai eu plus de mal. Il n’y a pourtant pas de phrase qui accroche, ou quoi que ce soit. Je pense, je n’en suis pas certains, que ça vient peut-être de l’effet trop appuyé sur le sourire, où alors que la rupture de rythme m’a fait un peu sortir du rythme de lecture. Je te conseille de le faire relire à un·e fan du genre. Car c’est peut-être moi, ou la fatigue, ce qui n’est pas impossible.
Alma Delcourt
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Il y a 4 mois
Oui, je doute aussi de ce paragraphe. Je pense que tu as raison et que le sourire est peut-être trop appuyé. Je vais voir pour alléger un peu et gagner en rythme.
Anthony Dabsal
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Il y a 4 mois
6/ « Maël acquiesce, » à « Un pas à la fois. » : ouais, c’est le rythme qui ne me parle pas. Mais, comme je vois ça souvent dans des romances, ça doit être normal. Par contre, je trouve les images utilisées jolies. Donc, autant te le souligner. Plus loin, par contre, tu utilises l’italique pour souligner une pensée ; or, jusque-là le narrateur était focalisé sur les personnages, pouvait éclairer ce qu’il ressentait, mais ne s’était pas encore permis de « rentrer dans leur pensée ». C’est peut-être voulu, mais, je pense qu’il faudra que ça réapparaisse pour ne pas paraître « fautif ». Enfin, si tu vois ce que je veux dire.
Alma Delcourt
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Il y a 4 mois
Merci pour ta remarque sur les images ☺️ L'italique est effectivement une erreur de ma part, je prendrai soin de le retirer ;)
Anthony Dabsal
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Il y a 4 mois
7/ En conclusion de ces deux chapitres, franchement, la lecture était agréable. Il y a avait peut-être un poil trop de phrases averbale «Une marguerite. Si fragile, si délicate. » => le mettre en une phrase seule, et l’impact est le même en accélérant le rythme, par exemple. Il y avait aussi un poil de comparaison dans le chapitre 5 « comme une luciole, comme s’il l’a voyait sous toutes les couches, comme l’automne, comme un phare, comme un secret, comme les fleurs ». C’est, de mon goût de lecteur, trop pour un chapitre de 7k caractères espaces comprises.
20 commentaires
Anthony Dabsal
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Il y a 4 mois
Alma Delcourt
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Anthony Dabsal
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Anthony Dabsal
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Alma Delcourt
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Alma Delcourt
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Anthony Dabsal
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