1/ Coucou, commençons ce chapitre 4. La première chose, sur le deuxième paragraphe, je me suis demandé si tu avais pensé à essayer de le mettre en scène avec un dialogue pour montrer comment Maël avait compris que Denis était le proprio. Et montrer aussi le caractère de Denis (opportuniste, mais j’imagine quand même humaniste). Je sais que cela avait été esquissé dans le chapitre 3, mais je me demandais juste si t’avais essayé et si c’était plus percutant en dialogue indirect comme tu l’as fait ?

2/ « L’ambiance est oppressante [...] » : Dans ce passage, tu dit qu’il n’y prête pas attention et que l’ambiance est oppressante. Je voulais donc savoir si c’est parce qu’il n’y prête pas attention que tu as choisi de simplement l’exposer. Je vais encore faire mon chipoteur relou, mais comme la narration a une focale flottante et qu’elle est sur Maël, je pense qu’il aurait peut-être fallu la basculer sur Denis. Afin que ce soit du point de vue de Denis que Maël semble ne pas prêter attention à l’ambiance. Tu vois ce que je veux dire ? Sinon, là, ça veut dire qu’il y fait quand même un peu attention ^^

3/ Le passage avec le chat est efficace. Que ce soit la réaction de Moka ou celle de Maël les deux sont certes concises mais cohérente. En tout cas, cela permet de bien mettre en scène le caractère des deux. Le petit « hic » c’est de préciser « D’une démarche féline [...] » pour parler de la démarche d’un félin, c’est peut-être un peu évident. À la limite, tu peux préciser une durée (pour sous-entendre que ce n’était pas immédiat, et qu’elle était avant renfrognée) : « rapidement, maintenant, vite / féline ». Tu vois l’idée ?

4/ « Sauf qu’une heure plus tard [...] » à « C’est maintenant ou jamais. » C’est très bien. Bien incarné, vivant, humain (et félin XD). La focale est bien mise sur Maël. RAS sur ce passage. Par contre, c’est sur les phrases averbales « Alors il toque. Trois fois. Et il attend. Rien. » que j’aurais une petite réserve (toute personnelle). Je pense sincèrement (je peux me tromper) mais qu’en mettant « trois fois » dans la même phrase de « il toque » tu gagnerais en impact sur le « Rien » tout seul. Là, je trouve que ça dilue le passage.

5/ La fin du chapitre est toute mignonne. Les deux personnages sont crédibles et d’avoir conservé la focale sur Maël est très malin. Parce qu’on pourrait presque imaginer Lise timide et emballée alors qu’elle ne le fait entrer que pour faire face à son deuil et le remercier. Alors, que lui commence déjà à se faire des idées. Même si, on sait déjà qu’ils finiront ensemble, d’apporter l’espoir pour mettre les embûches, je pense que c’est une bonne idée. Par contre, c’est l’avis de quelqu’un pas fan du genre, donc à prendre avec des pincettes ^^