Alma Delcourt Le silence des maux Chapitre 3

Chapitre 3

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24

24 commentaires

Anthony Dabsal

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Il y a 4 mois

1/ Pour la première fois, dans ce chapitre 3, j’ai trouvé le premier paragraphe un peu long. Alors, il n’est pas mal écrit, loin de là. Il est même très bien écrit. Néanmoins, il rappelle des faits déjà établi plusieurs fois dans le premier chapitre. Alors, tu peux toutefois te rassurer, ce n’est pas encore au gênant pour moi, je voulais par contre te notifier mon ressenti. Je pense que tu peux resserrer en coupant de « Quelques rayons [...] » à « Le même schéma se répète... ». Il te suffit de préciser que ses yeux papillonnent à cause de la lumière blanche et de laisser au lecteur comprendre seul que c’est à cause de la mort de Vicky que sa main ne trouve aucune chaleur.

Anthony Dabsal

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Il y a 4 mois

2/ Là, je pense que ça serait immédiatement impactant, tout en faisant un rappel subtil du deuil de Lise et en permettant de montrer qu’elle ne se laisse pas abattre (elle suit les conseils de son psy). Si je dis ça, c’est qu’au fond j’ai pensé que le premier paragraphe et le deuxième était presque incompatible (elle est dévastée au point de perdre pied => elle est lucide et se bat contre se tristesse). Voilà pourquoi édulcorer très légèrement la tristesse en resserrant permettrait de donner l’impression qu’elle ne perd pas pied.

Alma Delcourt

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Il y a 4 mois

Je vois tout à fait ce que tu veux dire, je prends des notes pour la réécriture 📝

Anthony Dabsal

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Il y a 4 mois

3/ Que ce n’est pas parce qu’elle ne mange pas, qu’elle pleure et tremble plus ou moins tout le temps qu’elle n’a pas la force d’essayer de sortir de cette situation. Mais, encore une fois, cela reste du chipotage. Par contre le troisième paragraphe, là, c’est vraiment top. Tu reprends le symbolisme de la marguerite. Le seul chipotage : la répétition de rousseur/rousses. Tu peux mettre « fauves », «  terracota », « ocres » pour les mèches, (ou autre teinte orangée, bien sûr XD). Pour le paragraphe suivant « Ses sanglots se tarissent [...] », j’aurais une question.

Anthony Dabsal

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Il y a 4 mois

4/ Ses parents seront-ils des personnages récurrents ? Si oui, dans ce cas, est-il possible de montrer qu’ils sont mort d’inquiétude avec une scène, un message sur répondeur téléphonique, un sms, un mail ? Sinon, la courte exposition fonctionne très bien (s’ils seront qu’en arrière plan). Concernant la douche de Lise, elle semble vraiment vouloir éviter la douche. En tant que lecteur j’attends maintenant découvrir que la mort de Vicky a un rapport avec l’eau. Car ce détail se détache du reste des symptômes de Lise.

Alma Delcourt

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Il y a 4 mois

Tu as raison, je pense que c'est une bonne idée de rajouter une scène pour appuyer concrètement l'inquiétude des parents. Je vais regarder où je pourrais placer ça.

Anthony Dabsal

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Il y a 4 mois

5/ S’il est bel et bien mort « à cause de l’eau » ou en tout cas « un jour de pluie, ou dans un lieu où il y a beaucoup d’eau », n’hésite pas à appuyer un peu plus pour que tous les lecteurs aient un indice. Par exemple, elle ouvre le robinet pour faire la vaisselle qui s’entasse, place son bras sous le jet et le retire immédiatement. Si par contre, c’est un signe « normal » sans plus de lien avec l’intrigue, tu peux le placer dans les paragraphes d’expositions et te contenter de la « vaisselle », sans changer de sens à l’histoire. Tu vois ce que je veux dire ?

Alma Delcourt

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Il y a 4 mois

Je vois très bien ce que tu veux dire ! Merci du conseil ! Je le garde précieusement en mémoire.

Anthony Dabsal

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Il y a 4 mois

6/ De « Sa boisson chaude […] » à « […] les huissiers débarquer chez elle », ici, pas de « critique », juste un retour de lecteur. Son rapport à l’écriture est extrêmement puissant et c’est bien conté en quelques lignes. Évidemment, ça reste flou à dessein. Et donc, je me demande si l’écriture va lui servir de fuite ? Un moyen de résilience, de faire la paix avec son passé ? Ou alors si ça sera un appel à l’aide déguisé ? Et surtout, quel sera le rôle de Maël vis-à-vis de cet élan créatif ? Sera-t-il un soutien ? Un frein ? Les deux ? (je parie sur les deux, pour mettre un peu de tension XD)

Anthony Dabsal

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Il y a 4 mois

7/ En lisant ce passage de « L’écran trop lumineux [...] » à « […] se défaire de cette peau malade. » j’ai repensé à ton premier paragraphe du chapitre 3 et au chapitre 1. Je me suis demandé si ce réveil en début de chapitre 3 ne serait pas plus percutant un peu plus tard quand elle culpabilisera d’avoir des sentiments pour Maël. Évidemment, ce n’est qu’une question que je me suis posé en tant que lecteur et absolument pas un conseil visant à te faire récrire. Mais, je voulais quand même t’en faire part :-D