On ne lit pas : on ressent, avec ta prose. C’est éblouissant. Pour bien connaître le Quai, il est très bien dépeint, lui et… les personnages qui le gravitent. Cette première rencontre dans cet écrin est étonnement « violente » dans le bon sens du terme. Un coup de poing visuel et des sens.

Merci Claudia, ça me fait plaisir car si j'en prends beaucoup à faire vivre les personnages et l'histoire, c'est encore plus agréable quand des lecteurs apprécient !

Une plume très poétique et beaucoup de sensations. J'aime aussi l'idée de faire un saut dans le temps, de revenir à l'époque où tout était si différent d'aujourd'hui, ne serait-ce déjà que dans la façon de se rencontrer ^^

Ahhhhhhhhhhhhh.... les années 80 : c'était une époque de liberté et d'insouciance comme on n'en a jamais connu, même si le moment que j'ai choisi -novembre 1983- est le point culminant de la guerre froide : ce tout petit moment ou les Russes et les Américains avaient le doigt sur le bouton rouge de l'arme nucléaire. C'est ce que je tente de faire -un peu- revivre dans ce récit : un moment de grâce pour deux personnes dans le tumulte du monde. Un moment d'arrêt.

Tout d'abord, j'adore le titre de ta nouvelle. Ensuite, je confirme ce qu'à dit Emmy Jolly, tu as une plume très poétique, très imagée. Tu campes ton personnage avec des sensations plus que des descriptions, c'est très joli. Par contre il y en a un paquet, ça peut peut-être en perdre certains :) On sent que tu aimes ton personnage. J'attends de lire la suite pour voir comment ça évolue. Surtout ne nous dis rien dans tes réponses sur le caractère de tes héros, laisse-nous nous faire notre ressenti ;) J'attaque la suite plus tard.

Bonjour Rose, Merci beaucoup, c'est très sympa. J'ai oublié de dire à Emmy que c'était la première fois que je me lançait dans l'écriture, donc effectivement, ça peut paraître un peu "brouillon"... Je suis donc très attentif aux retours et aux critiques car l'écriture étant toujours un travail avec soi-même, le résultat peut être biaisé...

Non ça ne parait pas "brouillon". On sent que chaque phrase a été réfléchie, les mots choisis avec soin (et ça fait du bien). C'est juste que je me demande si tu n'a pas voulu trop en mettre tout de suite ;) C'est pourquoi j'attends de pouvoir lire la suite car un chapitre c'est court! Et franchement pour une première expérience, chapeau!

Merci Emmy, tu as tout compris : Léonore, c'est un personnage, comment dire ? unique... Une aristocrate de comte austro-hongrois dans un monde moderne, Un diamant brillant fissuré à l’intérieur, Une femme qui contrôle TOUT -sauf l'essentiel : elle peut dire “non” avec la voix d’un Empire et penser “oui” avec celle d’une adolescente paniquée... Une sensualité intellectuelle et un trouble intérieur qui parfois la submergent : « Je sens trop, je contrôle trop, mais je le raconterai avec une précision chirurgicale. » Une mélancolie aristocratique, mais avec son feu discret mais très mal élevé et dangereux quand il se manifeste :« Je suis une Hohenstaufen, je me tiens droite même dans l’incendie. » Léonore son humour de grande dame légèrement foldingue, son goût du drame en robe Dior : « Je crains plus l’absence de style et d’élégance que la mort » « Je vais mourir de honte, mais je ferai un bon mot en chemin. »