Merci de me lire :)

J'aime beaucoup le concept de ton histoire !

0/ Avant de commencer, je te dis comment je fonctionne. Premièrement, je ne lis pas le pitch ou les tags. Je commente au fil de la lecture, j’essaie que tous mes propos soient argumentés. S’ils ne le sont pas, je précise toujours qu’il s’agit d’un goût personnel. Donc, comme c’est au fil de lecture, parfois certaines hypothèses peuvent paraître claquées s’il me manque un élément dans la lecture (mais au moins, ça donne un aperçu de la pensée d’un lecteur au moment précis). En général, mes commentaires semblent aider les personnes qui les reçoivent, j’espère que ce sera encore le cas. Je commence !^^

1/ Parlons déjà de cette prière qui sert d’ouverture. Cela fait trois fois que je la relis afin de comprendre celui ou celle qui l’a fait. «Accueille avec plaisir » et « seras-tu courroucée et ton visage fermé ? » me semble contradictoires (sans que ce soit problématique). La première phrase a une emphase extrêmement optimiste et déjà dès la troisième, comme il n’y a pas de réponse la personne passe à un autre extrême. J’image une personne lunatique. Ce qui correspondrait plutôt bien aux phrases : «Que je puisse piétiner comme on écrase le sol, ceux qui me sont arrogants ! ~  Que ceux qui me manifestent leur mépris me soient soumis ou réduits à néant ! »

Ce premier chapitre date d'il y a cinq ans et n'a plus bougé depuis ^^ La prière, je m'étais inspiré de plusieurs traductions et interprétations de celles existantes, lors de mes recherches sur Ishtar.

2/ En tout cas, on imagine une Déesse cruelle aussi quand on analyse les demandes du prieur. J’attends maintenant qu’elle soit vengeresse, ou alors tout son contraire (d’où l’absence de réponse). Un état ambigu entre les deux resteraient possible, mais nécessiterait une explication forte pour ne pas altérer ma suspension consentie d’incrédulité. Je dois quand même dire que cette ouverture est franchement bien vue car elle donne envie de découvrir la suite, ne serait-ce que pour savoir si l’on va suivre la déesse ou le prieur. Donc allons-y ^^

3/ Ici, cela sera un simple goût personnel : « Soupir. ~ Que c'était bon, avant. ~ Le temps où ces créatures de chair et sang se jetaient à mes pieds en de vaines suppliques qu'il m'arrivait parfois d'exaucer. » Je trouve cet enchaînement un peu maladroit. Je vais quand même m’expliquer. Première chose, qui dit « soupir » ? Je vois bien que l’on va suivre la Déesse, mais elle dit « soupir » quand elle soupire ? C’est particulier et déstabilisant. Quand bien même cela serait diégétique, je pense vraiment qu’il vaudrait mieux préparer le terrain avant d’ouvrir frontalement avec cela. Sinon, ça me donne l’impression d’une didascalie ; or, ton texte n’a pas la forme d’une pièce de théâtre.

Je prend note mais je pense que je garderai en l'état pour la raison suivante : il s'est avéré qu'Ishtar, devenue hors contrôle pour son auteur, a clairement pris un ton grandiloquent ( à la limite du pathétique théâtral ) quand elle parle d'elle. Est-ce que l'on comprend quand même à la suite qu'elle a ce ton particulier ? ( Et je ne connaissais pas le mot diégétique - pourtant j'ai déjà eu une diégéticienne xD Merci )

Ok, je ne connais pas la légende, mon commentaire est peut-être à côté de la plaque XD (c'est loin d'être impossible ^^)