SOLANE UNE OMBRE SUR LE BERCEAU... Chapitre 5: Une moins que rien

Chapitre 5: Une moins que rien

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25

25 commentaires

Savannah Rhys

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Il y a un an

Bizarre que tout le monde tourne la clé dans la serrure dans cette maison. Ce doit être le seul moyen d'ouvrir la porte de l'extérieur. Ton écriture est d'un grand réalisme, on s'imagine parfaitement tes personnages dans leur vie de tous les jours et surtout dans la vraie vie. Jene sais pas si tu n'es pas en train de nous mener en bateau en jetant des zones d'ombre sur tout le monde.

SOLANE

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Il y a un an

Ah ah, je crois bien que l'ambiance est tellement flippante que même le fait de tourner une clé dans la serrure finit par sembler louche ! 😅 (PS : oui, je mène et mènerai le lecteur en bateau jusqu'à l'extrême fin, jusqu'au sursaut final, à 3h du matin, au fin fond de son lit, quand le malheureux lecteur, épuisé parce qu'il n'aura pas pu lâcher le livre, atteindra le dernier mot de la dernière ligne... 🥶😨🤣😆😁 )

Christellaa

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Il y a un an

Ce chapitre est révélateur d'un malaise dans cette famille. Double malaise, avec une Juliette qui n'est pas bien dans sa peau, en plus. // Donc le père est présent, mais il est peu paternel. Il semble preferer rabaisser sa femme.// Hélène a une relation conflictuelle avec la maternité. Elle a une imaginaire morbide, ce n'est pas normal.// Je plains de plus en plus cet enfant. // A part cela on est beaucoup dans la tête de tes personnages, c'est un parti pris, mais cela peut devenir redondant à la longue. Un dialogue étrange, avec des sous entendus, peut-être tout aussi glaçant pour le lecteur.

SOLANE

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Il y a un an

Oui, c'est vrai : je fais entrer mes lecteurs dans la folie des personnages. C'est un parti-pris. L'idée étant aussi qu'on ne sorte pas tout à fait indemne de cette lecture, car après tout, nous voulons tous nous croire si lisse... : "le bébé est mignon, les parents vont bien et sont sans failles, la nounou est gentille, etc... ", bref, ce qu'on lit sur les faire-parts de naissance. Alors que la réalité s'avère toute autre, et fort dérangeante. Après, si on va jusqu'à la fin du roman, on comprend qu'il soulève carrément des problèmes sociétaux... mais là, on n'en est qu'à la première partie. 😉😊

MarionH

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Il y a un an

Voilà un chapitre qui explique le malaise dans cette famille. Cet homme me semble tellement suspect.

Adrien Lioure

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Il y a un an

Peut-être que le mari est responsable de tous ses paradoxes que je peine parfois à suivre.

SOLANE

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Il y a un an

Oui, comme je te le disais, dans ce thriller, la dimension et la progression, sont essentiellement psychologique. Si on "passe" cela, on ne comprend pas l'histoire. Rien n'est paradoxal, ou alors, si ça l'est, c'est justement ce qu'est l'individu, qui n'est jamais fait d'un seul bloc ; ici, tout est exacerbé, simplement.

SOLANE

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Il y a un an

Je voudrais ajouter ceci : la "maternité" engendre des sentiments paradoxaux et extrêmement complexes. Elle n'est jamais de la vie "toute rose bonbon" ainsi que les diktats sociétaux voudraient nous le faire croire. Les diktats sociaux sont hors du champ du réel, usant et abusant de mots infantilisants, au sujet des parents : "le papa" et "la maman de"... à chaque début de phrase ne correspond en rien à ce qui se passe dans le réel. Sinon, on n'aurait jamais aucun IVG (oui, je sais : c'est tabou, mais j'y vais) ; jamais aucune maltraitance ; jamais aucune "fessée" ; jamais "un mot plus haut que l'autre" ; jamais aucun abus émotionnel... Or, une éducation ne peut être "parfaite", dans le réel, et c'est bien à cela que sont confrontés tous mes personnages : leurs ombres intérieures qui sont quelquefois leurs démons, mais qui sont aussi, dans une moindre mesure, les démons de tout un chacun, du citoyen de base, s'il devient parent. Nombre de parents se sentent parfois au bord de la folie. Mais ne le disent pas. Au grand jamais : c'est si... tabou ! Mes personnages sont à peine pires que la plupart des parents, qui non, ne vivent pas dans le monde rose et doré des "Bisounours". Surtout pas quand ils sont épuisés, réveillés jour et nuit par des pleurs, etc, etc... C'est juste la condition humaine... 😉 avec ses ombres et ses clartés... avec ses anges et ses démons...

Adrien Lioure

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Il y a un an

Si elle est dans cet état, ne courrait-elle pas qu'importe la pluie ? J'essaie de me mettre dans la peau d'Hélène et ai un peu de mal à la comprendre. Mais il est vrai que tous ses paradoxes ont l'avantage de la rendre troublante et terrifiante.

Adrien Lioure

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Il y a un an

Oui, je l'adore aussi !