Ce tourment de la jeune maman, cette lassitude doublée de culpabilité est parfaitement rendue. ♡

Ouh...chapitre très intense. On comprend le désarroi de cette mère démunie et sans doute en syndrome post natal .. et au vue de ses pensées je me demande qui est le vrai danger pour cet enfant. Cette mère dépassée par la fatigue, cette nounou inexpérimentée ou ce père qui, pour l instant, est très peu devoilé.,,si ce n est qu il a des moeurs étranges aux yeux de sa femle (référence aussi au fouet ds chap précèdent..). Je m interroge sur ce qui va faire basculer cette famille.

Nous faisons petit à petit connaissance avec Hélène et j'attends d'en savoir plus sur Noé, il est au coeur du roman et pourtant je ne me le représente pas du tout. Nous manquons d'informations sur l'enfant, enjeu central selon le prologue que tu nous présentes. Quant à Justine ou Juliette, je suis un peu perdu !

J'ai pensé ne pas rendre le petit trop attachant, vu la suite de l'histoire... maintenant, je réfléchis quand même au bien-fondé de ceci... Je rends le bébé peut-être trop "inexistant". Il faudrait peut-être que je le fasse exister davantage sans le rendre attachant. Là, Noé n'existe presque que dans la perception, le ressenti des adultes (qui est d'ailleurs ce qui fait la construction de tout être humain : l'autre, ce qu'il perçoit de l'enfant, son regard le construit et l'aliène en même temps (le fameux "enfer de Sartre", c'est cela, cette nécessité de regard qui construit chaque humain dès l'enfance, mais qui en même temps, n'échappe pas à l'aliénation... )). Donc bref, à voir, à réfléchir, tout ça... Il est clair qu'à ce stade, le lecteur n'a qu'une lecture parcellaire du thriller...

Tiens, Juliette devient Justine dans l'esprit d'Hélène... Serait-ce une référence à Sade ? Avec les deux soeurs, le vice et la vertu. J'aime beaucoup ce chapitre qui nous campe le désespoir d'Hélène qui a sur le papier tout pour être heureuse mais ne l'est pas

J'AI FAIT UNE PETITE ERREUR : la nounou se prénomme bien JULIETTE et non Justine... 😉😅 Mais c'est vrai que la réf. à Sade pourrait presque convenir, en un sens, mais je rassure : on n'ira jamais de la vie aussi loin... 😉😊😁

Hélène Steibel a vraiment l'air perturbée, après avoir tant espéré ce bébé, elle le considère comme un fardeau. Quand à la belle-mère elle parait immédiatement antipathique, et son fils ne parait pas beaucoup mieux.

Oui, ce sont typiquement des familles dysfonctionnelles... Quant à Hélène, comme bien des femmes (comme TOUTES les femmes, en fait) : elle nourrit, vis-à-vis de son enfant, un sentiment ambigu (l'histoire du "tout amour" et "tout bonheur-baby", etc.. n'est qu'un mythe et une injonction sociale, menant d'ailleurs souvent à la dépression, et à la reprise rapide du boulot pour esquiver cela, donc le roman montre cela, mais de façon disproportionnée, paroxystique... (quant à la belle-mère, oui, je n'ai pas fait dans la nuance, pour le coup 😅😆!)