Tu arrives à nous faire passer d'un état de presque insouciance où ton héroïne marche, toute guillerette, à cet état angoissant un peu plus tard, avec cette lumière bleue. On ne sait pas ce que c'est, mais elle a l'air de bien le savoir, et ça ne semble pas être une bonne nouvelle. Tu arrives à distiller l'oppression au fur et à mesure du chapitre, en décrivant cette vie professionnelle harassante et ces envois dans l'île aux vampire. J'ai ressenti une certaine angoisse de lire les rumeurs colportées sur cet endroit, les mauvais traitements infligés. On comprend mieux pourquoi personne ne se rebelle.

Bravo. La lecture est fluide, cela semble tellement facile. Tu arrives parfaitement à distiller l'angoisse de cet univers. Tu évites les phrases lourdes. On ressent l'atmosphère ! en te lisant j'ai l'impression de revenir 25 ans en arrière et de relire Fahrenheit 451 (même si l'histoire est bien différente) mais l'atmosphère oppressante est là

ce ne sont pas des livres fantastiques mais dystopiques : Deux chefs d'oeuvre à lire : et qui décrivent un univers oppressant tel que le tien : 1984 d'Orwell et Huxley le meilleur des mondes.