Ce que j'aime bien dans ce chapitre, c'est que tu poses bien les éléments sans les anticiper. Par exemple, le fait que la personne qui le convoque est sa mère, on le decouvre uniquement quand il arrive au bureau et ça, je trouve ça chouette. Par contre, j'ai la sensation d'une maman qui gronde des petits garçons. Le comportement immature et sans regrets des frères, mais aussi un léger manque d'autorité de la maman accentuent ça. Pourtant, tu as essayé de mettre cette distance qu'elle devrait imposer au vu de sa position quand elle commence à les vouvoyer, mais tu arrêtes ça dès la réplique suivante de la maman. C'est dommage. Il y a aussi le fait qu'elle se contredit d'une réplique à l'autre : "je ne peux pas vous suspendre de basket " / "les conséquences seront la suspension ferme de jouer un match pour commencer, puis de plusieurs si vous n’êtes pas capable de réajuster le tir". Enfin, dans une scène comme celle là, où la gestuelle en dit presque autant que les mots, j'aurais sans doute aimé voir ces gestes dans le récit, tant sur la maman que sur les garçons et Jared.

Je comprends l'énervement de la mère, ses trois fils ont un sérieux manque de savoir être. Par contre, je durcirais davantage l'échange entre eux. Les garçons ont déjà une attitude vachement immature, ce qui donne plus une impression de lycée que d'université. En soit, l'immaturité n'est pas si dérangeante, car ils sont encore jeune, mais rendre la mère plus sévère en parlant davantage des conséquences etc, je trouve que ce serait très intéressant.