Eponyme Solastalgia Celle qui tient la glace 14

Celle qui tient la glace 14

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34 commentaires

Tracy Blue

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Il y a un an

Je commence à m'interroger sur sa résistance physique (mentale j'en ai jamais douté une seconde). Ce n'est pas la première fiction où on trouve un.e warrior complètement acharné accroc à la vie qui se relève sans arrêt. Je ne sais pas dans quelle mesure c'est réaliste ou non. L'historienne et curieuse que je suis a lu plein d’anecdotes sur la résistance incroyable d'un corps humain vivant pendant les guerres ou dans des conditions extrêmes, on n'est pas si faciles à tuer (enfin ça dépend des individus), mais je ne suis pas experte en la matière non plus ni une témoin directe, alors je ne sais pas à partir de quel stade c'est exagéré. Là, ça fait un moment qu'Oak - via le narrateur - insiste sur le fait qu'elle va mourir. Certes elle résiste, mais la question de la temporalité est importante. Elle pensait mourir avant une heure de sieste, et finalement elle est encore là, puis elle s'enterre dans la neige et pense qu'elle pourrait tenir une nuit entière supplémentaire le temps que ses ennemis arrivent ? Ça commence à être un peu gros, je trouve (et je ne parle même pas de la distance/capacités motrices, là c'est encore plus gênant).

Eponyme

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Il y a un an

Pour écrire cette partie, je me suis directement inspirée (ça va faire plaisir à ton côté historienne) de Simo Häyhä, Finlandais ayant combattu durant la 2nde GM, et connu comme "meilleur sniper du monde" (mon inspiration va jusqu'au fusil, donc), et les anecdotes sur lui sont juste hallucinantes : notamment il est dit qu'il était capable de rester des heures à l'affût enterré sous la neige sans bouger (en bonne santé certes). Là où en revanche, ta critique est parfaitement fondée, c'est cet abus de rappel à la mort, de "elle va bientôt mourir", "oh là c'est bon, elle meurt", "la mort approche", ... et ma seule justification c'est.... le putain de format Fyctia, et le système de publication Fyctia. Si les chapitres avaient pu être plus longs, j'en aurait fait beaucoup moins, et avec un découpage totalement différent, et je n'aurais pas fait tant de rappels de "c'est bientôt l'heure de sa mort" (tout comme dans Emotivité de l'échec j'ai fait quasiment un rappel à chaque chapitre du fait qu'Angad était nerveux de ce qui l'attendait à l'atterrissage), le format aberrant de Fyctia force (si comme moi on veut des chapitres qui se tiennent en tant qu'unité) à répéter des choses (ou à couper des choses).

Tracy Blue

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Il y a un an

Elle serait morte avant non ?

Tracy Blue

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Il y a un an

C'est le mot !

Tracy Blue

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Il y a un an

J'allais justement poser la question : il n'y a pas que l'électronique qui ne supporte pas le froid, la mécanique le paye aussi, mais j'ai lu la suite heureusement ;)

Tracy Blue

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Il y a un an

évoluer je crois

Eponyme

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Il y a un an

Oui:')

Tracy Blue

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Il y a un an

C'est une anecdote intéressante et assez puissante. Elle est aux portes de la mort, donc au final il ne lui reste que quelques heures voire minutes pour profiter des choses qu'elle aime, c'est normal qu'elle préfère son fusil, elle n'est pas là pour en tuer le plus possible mais pour savourer ses derniers instants. Je me demande si, dans un meilleur état de santé, elle aurait pris ce risque également. Elle est orgueilleuse et têtue, mais elle est aussi pragmatique et prudente. Prendre des armes plus performantes en plus de son fusil aurait augmenté ses chances de succès et de survie.

Eponyme

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Il y a un an

J'ai précédemment répondu sur le fait qu'elle pense ne pas survivre. Comme je l'ai dit : des fois elle est à côté de la plaque vis à vis des gens. Elle est vraiment en train de penser "Qui voudrait risquer sa propre vie pour venir au secours d'une horrible personne telle que moi ?" "Ce sera plus simple pour Levan de me remplacer une fois morte que d'engager des moyens importants dans un sauvetage", alors que nous on sait qu'Angad avait déjà ses deux pieds dans ses godasses avant la fin du coup de téléphone (et ça nous étonne zéro). Mais oui, tu as raison : aux portes de la mort, elle s'autorise à être orgueilleuse et sentimentale.

Leana Jel

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Il y a un an

C'est fort. Je me suis beaucoup attachée à la chasseuse car on la comprend mieux et le fait que tu emploies son nom à présent n'est pas anodin. La manière dont tu as su décrire sa place au sein d'une nature que beaucoup d'hommes ne comprennent pas me touche.