J'aurais voulu savoir comment il sort de la cellule et ce qui s'y passe. Après, je comprends qu'il le prenne mal quand son frère lui parle, mais visiblement celui-ci à plus peur d'un violeur potentiel, que des homosexuels en général. Ça fait peut-être goutte d'eau qui fait déporter le vase mais il ne devrait pas le prendre pour lui.

Comme je l'ai dit dans mon commentaire lors de mon premier passage, c'est un chapitre dans lequel tu arrives à bien transmettre les émotions de Calev au lecteur. Face au discours de son frère, on comprend son ressentiment et le fait qu'il se sente en quelque sorte "trahi" par sa famille. Toutefois, étant donné le contexte, l'éducation et les mentalités à l'époque de l'histoire, je trouve ça "normal" (entre gros guillemets, hein) la manière dont Yakim voit les choses. Bref, tout ça pour dire que je trouve Calev trop moderne dans sa réaction et dans ses réflexions sur l'homosexualité. Et traiter sa famille "d'ennemis" est aussi un peu exagéré selon moi ^^.

Pour renforcer le poids de cette phrase, c'est quelque chose dont tu pourrais parler dans les premiers chapitres. Comme tu n'en as pas du tout parlé dans les précédents chapitres, je trouve que ça arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.

Il est clair que Calev ne pourra pas vivre son homosexualité au grand jour : du moins, pas devant sa famille, j'imagine. Il devra forcément faire des choix, même une fois sorti du camp et après avoir repris un semblant de vie normale. Mais je ne sais pas pourquoi, je pense que tout va bien se passer pour lui. En tout cas, je l'espère fortement !

Quelle tristesse, alors que je me bats pour que mon neveu et les enfants que je garde sachent qu'ils peuvent pleurer sans avoir peur de ne pas être autre chose que des hommes...

coeur*

Le mal-être de Calev m'a vraiment serré le coeur dans ce chapitre ! Il est vraiment dans une situation intenable... En revanche, je suis un peu frustrée après le chapitre précédent : je pensais qu'on aurait plus de confrontation entre Calev et l'officier. Et on ne sait pas comment l'officier est sorti de la cellule (encore une fois, ça reste mon ressenti personnel ^^).

ha c'est vrai pour la cellule ! lol je note. en ce qui concerne les confrontations, il y en aura encore bien sûr et elles vont...prendre une certaine tournure quand j'arriverai au chapitre intitulé 17 novembre 1943...

Majuscule