Salut ! Je débute la lecture de ton histoire. Dès les premières lignes, on plonge dans une atmosphère lourde et oppressante, où chaque détail sonore devient un piège tendu au lecteur. Ta plume est précise et immersive. On entend les grincements, on respire la bruine, on ressent l’angoisse grandissante de Léo. Le texte distille une tension psychologique implacable, mêlant réalisme true-crime et frissons surnaturels. C’est hyper intense et on commence à avoir vraiment peur pour Léo quand on apprend que la voix correspond à un tueur en série.
Lydie Perez
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Il y a 3 mois
L’idée du « Chuchoteur » et de ces voix qui reviennent hanter l’enquêteur fatigué est géniale et tout à fait dans le thème du concours « Murmures ». Le passage du son apaisant au murmure spectral est une bascule terrifiante et parfaitement maîtrisée. Une scène de vue plutôt banale devient alors rapidement hyper angoissante, c’est vraiment très réussi. On sort de cet extrait avec les nerfs à vif et l’envie d’en savoir davantage. C’est donc pour moi une accroche réussie car le lecteur est captivé dès le début.
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
1/ Salut, je prends un moment pour te donner mon avis sur ton récit. En général, je note mes impressions au fur et à mesure de la lecture, afin de réagir « en direct » avec mon côté de lecteur chiant (j’avoue, je chipote souvent). J’essaie tout de même d’argumenter mon ressenti, alors allons-y ^^. Petite précision : je ne regarde jamais le résumé, les tags, le pitch ni même le prologue, histoire de plonger directement dans l’intrigue principale. Donc si mes hypothèses ou interprétations tombent à côté de la plaque, c’est « logique ». Je rectifierai ensuite par moi-même.
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
2/ « L’appartement sentait le silence poussiéreux et le parquet ciré. » Ça commence par une utilisation surprenant du verbe sentir. Elle n’est techniquement pas fausse. Par contre, je dois dire qu’elle éveille en moi une réserve. Je ne sais pas si tu vois le genre, mais c’est comme un « flag » pour me dire « attention, risque d’utilisation de lyrisme ». Et, bien que j’en aie utilisé dans certains texte, je ne suis pas très friand en terme de lecture. Au moins, c’est dit, mes remarques pourraient donc être biaisée dans ce sens. Je dirais quand même quand il s’agit de goût personnel, mais je radote là.
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
3/ Là, je vais faire mon relou (je l’avais dit XD) : « qui résonna étrangement dans le living-room vide. » En quoi résonne-t-elle de manière étrange dans une pièce vide ? Une pièce vide, ça résonne, mais, si c’est la dernière caisse, ça résonne moins. Bref, en quoi est-ce étrange ? Surtout que tu ajoutes « Deux semaines qu’il était ici, et le lieu commençait tout juste à lui sembler moins hostile. » Même question, en quoi est-ce hostile ? Tu dis bien « moins résonnant », mais c’est logique, si c’est meublé.
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
4/ À ce stade, j’en conclus que Léo n’aime pas les pièces vides, voire souffre d’une certaine phobie. Bon, phobie, le terme est forme. Une appréhension va-t-on dire. Ce n’est pas une critique, juste les questions que je me pose, mais là, je me demande si on va savoir pourquoi plus tard. Car, je m’attends à ce que ce soit important pour l’intrigue. Sinon, quel serait l’intérêt de mettre du mystère là-dessus. Tu vois ce que je veux dire ? Et sur le même paragraphe « des enquêtes true-crime aux sonorités brutales », je ne comprends pas les sonorités brutales ? Peut-être ne suis-je pas censé le comprendre maintenant XD
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
5/ Pour le paragraphe suivant : « posée sur son bureau comme un reproche. » Je ne sais pas ce qu’est être posé sur un bureau comme un reproche. Comment est-il posé ? Est-ce une expression que je ne connais pas ? Est-ce pour dire que la boîte est un peu délaissée ? Ensuite « d’autre empreinte que le son étouffé de ses crimes, sembla le narguer depuis un coin de son esprit. » : le tueur s’enregistrait-il ? Une sorte de « redroom » sonore pour mieux narguer les policiers ? Ou un dictaphone ? (Oui, bon, là, je pose des questions dont j’aurais la réponse plus tard. Mais au moins, tu sais ce que j’imagine XD).
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
6/ « Un craquement. Infime. Comme un pétillement sur la ligne. » Les trois phrases averbales qui se suivent, je ne comprends pas l’intention derrière. En général, c’est utile de placer une ou deux phrases sans verbes pour casser le rythme de la narration, mais ici, c’est juste après une onomatopée qui l’a déjà fait. Pourquoi ne pas simplement les fusionner, pour faire une phrase averbale, certes, mais plus longues, plus en accord avec le « Chhht » ? Ou bien, est-ce pour ralentir volontaire la lecture ?
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
7/ En tout cas, ce type d’effet, ça m’oblige à chaque fois à me demander ce que voulait faire l’auteur, plus que me demander « qu’est-ce qu’il va se passer ? » De ce fait, je pense forcément que ce n’est pas ce que tu recherchais. Mais, après, je ne suis qu’un lecteur parmi tant d’autre, c’est peut-être moi qui suis chiant. Ensuite : « Il baissa la musique d’un geste habitué. » Là, je trouve le « geste habitué » mignon. La seule chose que ça nous apprend c’est qu’il a l’habitude d’écouter de la musique, comme à peu près 80 % des autres humains.
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
8/ Je pense sincèrement que la précision, si ça avait été l’inverse, aurait été utile. Mais, là, je ne suis pas certains que ce soit vraiment utile. C’est plutôt normal d’être habitué de baisser ou monter le son, non ? Par contre, j’ai oublié de préciser que je suis le casse pied ultime en tout ce qui est « comme si » et « presque ». Alors, dans « Le silence qui suivit était lourd, presque palpable » je ne peux pas ne pas te demander (oui, double négation) : Qu’est-ce que c’est que d’être presque palpable, sinon quelque chose de pas palpable ?
33 commentaires
Lydie Perez
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Il y a 3 mois
Lydie Perez
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Il y a 3 mois
Anthony Dabsal
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Anthony Dabsal
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Anthony Dabsal
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Anthony Dabsal
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