Léo, épuisé par des années à traquer le son parfait pour des podcasts true-crime, cherche l'apaisement dans un nouvel appartement. Le silence n’y existe pas. Les murs murmurent. Et ces murmures, il les reconnaît : ce sont les derniers souffles des victimes du « Chuchoteur de Villefranche », une affaire non élucidée sur laquelle il a obsédé pendant des mois. D’abord fasciné par cette coïncidence macabre, Léo bascule dans l'horreur lorsqu'une voix distincte, calme et terriblement persuasive, émerge du chœur des mourants. Celle du tueur. Elle n'est plus une bande-son. Elle est en lui. Elle loue son oreille exceptionnelle, partage son obsession pour la beauté du dernier râle, et lui révèle la vérité : l'appartement est une machine à corrompre, conçue pour faire de Léo le réceptacle parfait. Mais le tueur ne veut pas d'un disciple. Il veut un instrument. Sous l'emprise de cette voix, Léo entre en transe, victime de blackouts dont il se réveille hanté par des visions cauchemardesques. La voix lui désigne des cibles, lui fait entendre leur agonie... avant même qu'elle n'ait lieu. Pour faire taire cette symphonie intolérable de l'horreur à venir, Léo devra peut-être commettre l'impensable : la jouer pour de vrai.