Cette partie approfondit le malaise du début. L’atmosphère est presque morose, comme si quelque chose planait au-dessus d’eux sans que personne n’ose encore le nommer. Annika cherche à être compréhensive, elle fait de son mieux pour ne pas partir trop vite dans des conclusions mais au fond d’elle, elle sait déjà qu’André ne lui dit pas toute la vérité. Elle le sent instinctivement, et le comprend lorsqu’elle voit ses vêtements de travail et sa mallette restés sur la chaise. À partir de là, elle essaie de lui trouver des excuses. Cependant, je ne pense pas que tu cherches à nous conduire vers l’idée d’un André infidèle. Pour moi, ce n’est pas ça du tout. Il y a autre chose. C’est en tout cas ce que je ressens. Au premier abord, ses gestes hésitants, ses réponses bancales pourraient faire croire qu’il est gêné à l’idée d’être découvert. Mais en même temps, ça ne colle pas avec d’autres de ses attitudes. S’il avait vraiment voulu cacher une relation ou quelque chose de ce genre, il n’aurait pas mis un réveil à six heures au risque de la réveiller. Et il n’aurait pas vérifié plusieurs fois ce post-it. Pour moi, sa tension n’a rien à voir avec la culpabilité d’un adultère. On sent plutôt une véritable peur. Il a l’air d’être rattrapé par quelque chose. Peut-être une ancienne affaire, quelque chose qu’il pensait enterré et qui revient d’un coup. À voir…