Bruno59215 Les ombres de l'Éternel La crevasse

La crevasse

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27 commentaires

J.Branaë

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Il y a 3 mois

Coucou ! Ce début donne envie de découvrir le reste ! Je vais suivre ton histoire. Si tu veux, tu peux lire la mienne en retour et on peut se soutenir en se likant mutuellement, tout le long du concours.😉

Elodie Pastoureau

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Il y a 3 mois

Coucou , bienvenue dans le concours 🌸 Si tu as envie qu’on se soutienne mutuellement n’hésite pas à jeter un œil à mon histoire ❤️

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

1/ Bonjour et bienvenue sur le concours. Tu souhaitais, sur le forum, avoir des avis sur ton histoire. Je vais mettre quelques commentaires sous ton texte, mais avant cela, je te précise comment je procède. Premièrement, je les note au fur et à mesure de ma lecture : cela me permet d’avoir un retour « en direct » de comment perçoit un lecteur. Deuxièmement, j’essaie de poser des questions plutôt que de critiquer ouvertement et d’argumenter pourquoi je pose ces questions là. Si je donne un avis uniquement de goût, je le précise, néanmoins, j’argumente également.

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

2/ La toute première phrase me donne le ton, je vais donc commencer. Pourquoi utiliser une répétition (« bourdonnement » / « bourdonnaient ») ? Surtout que je ne comprends pas non plus leur utilisation « tout court ». Je m’explique : tu mentionnes une « vie silencieuse ». Or, si toutes les définitions du verbe « bourdonner » sur le CNRTL réfèrent au bruit. Même si le sens peut aller jusqu’à grouiller, l’idée de bruit reste présente. Alors, comment une vie peut-elle être silencieuse et bruyante (quand bien même le bruit serait discret) ?

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

3/ Par contre, parlons d’un point positif : « Sous la croûte gelée de la Terre, à des kilomètres de la surface » => déjà, ça laisse entendre que le récit sera SF. En effet, la pression est telle à des kilomètres de la surface qu’il est actuellement impossible de creuser au-delà de 12km, alors y vivre : on sait forcément qu’ils ont une avance phénoménale par rapport à nous. Mais « un murmure mécanique », « bourdonnement des générateurs » et « souffle discret des systèmes de survie » me font poser une série de questions (oui encore sur cette même phrase XD)

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

4/ Si ceux qui vivent là-dessous avec une telle avance technologique, pourquoi ne possède-t-il pas un système de dispersion du son à travers la croûte terrestre ? Cela éviterait d’avoir des « murmures mécaniques » ou des « bourdonnements », non ? De plus, tu ajoutes à la fin : «comme une respiration artificielle d’un monde mourant. » J’ai un peu de mal à interpréter la comparaison, et ce, pour plusieurs raisons. La première : pourquoi « une » ? En existe-t-il d’autre ? Deuxièmement : est-ce utile de préciser « artificielle » ?

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

5/ Le bourdonnement mécanique, les systèmes de survie, les kilomètres sous la surface, les générateurs, les bunkers, tout ce que tu décris n’est-t-il pas que « artificiel » ? Pourquoi le préciser ? N’as-tu pas peur que cela fasse redondant ? Je pense avoir compris ton intention : montrer que la vie est difficile, voire comparable à de la survie, que tout est absolument artificialisé. Néanmoins, ce n’est que mon avis, je pense que la sonorité lyrique de ton incipit, n’est pas forcément la forme la plus adaptée. Pourquoi avoir utilisé ce type de tournure ?

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

6/ « Dans la salle de contrôle, baignée d’une lumière bleutée qui semblait caresser les murs métalliques d’une tendresse froide, Nara surveillait les moniteurs avec une précision presque surnaturelle, ses yeux scrutant les écrans comme pour y déchiffrer une âme perdue dans les circuits. » Je crois que j’ai beaucoup à dire encore une fois sur cette phrase. Pourquoi faire l’oxymore « lumière bleutée » et « tendresse froide » ? Une lumière bleue, par définition est chaude, de plus, la tendresse est plutôt un concept chaleureux. Pourquoi donc le mot « froide » ? De plus, comme ils possèdent une certaine avance technologique, pourquoi choisir des lumières bleues ? Est-ce que cela sous entend qu’ils savent faire des lumières chaudes qui ne fatiguent pas la rétine ? Ou bien qu’ils ont hérité de leur technologie et qu’ils font avec les moyens du bord ?

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

7/ Tu parles ensuite d’une précision « presque surnaturelle ». Deux premières questions : pourquoi « presque » ? Car si c’est « presque » quelque chose, alors ce n’est techniquement pas cette chose. Par conséquent, si ce n’est pas « surnaturel », pourquoi le mentionner ? Deuxièmement : pourquoi « surnaturelle » ? Est-ce dans un sens purement littéral, une nouvelle définition dans le sens « artificiel » ? Car, si c’est le cas, on se doute bien qu’ils possèdent ce type de technologie, alors, autant les montrer directement, non ? Sinon, cela signifie-t-il qu’il y aura un aspect fantastique ?

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

8/ Enfin « comme pour y déchiffrer une âme perdue dans les circuits », la comparaison est utilisée ici pour apporter une précision. Or, je ne vois pas en quoi l’image serait évidente. Est-ce qu’on peut déchiffrer une âme ? Est-ce que les âmes sont un élément important de ton récit ? Est-ce qu’il y en aura qui se perdront ? Pourquoi dans les circuits ? Est-ce une façon poétique d’en venir aux consciences artificielles, au transhumanisme ? Mais surtout, pourquoi en « scrutant l’écran » ? Un écran est juste un moniteur d’affichage, non ? S’il y a une vie, une âme, ne serait-elle pas dans l’unité centrale ? Voire même quelque chose qui dépasse notre entendement ?