Coucou, je viens de lire ton prologue, qui a un rythme et une sonorité lyrique qui indique clairement que l'univers sera onirique. Et, personnellement j'aime beaucoup cela. J'ai également constaté l'effort que tu as mis afin d'apporter de la poésie et des tournures symboliques pour nous esquisser ce que sera ton univers. Mais (car, oui, il y a souvent un mais), comme le suggère l'annotation que je t'ai laissée, je pense que certaines d'entre-elles manquent de précision. Ce n'est pas forcément grave, si l'univers permets ce décalage par rapport à notre monde physique, je voulais simplement le préciser afin que tu le saches (sait-on jamais si ton univers est diégétiquement comparable au notre, cela pourrait paraître incohérent). Allez, je file lire la suite :-)

Oh, si tu sèmes des indices, c’est top ! C’est justement pour ça que j’avais annoté la phrase avec l’odeur du riz et la lanterne. Elle reste dans le ton du prologue, mais elle s’en détache un peu, et j’en ai déduit qu’elle avait une importance particulière pour la suite. C’est une bonne chose. Mais je l’ai aussi remarquée parce que les images utilisées (le riz "inévitable", la flamme qui "jaillit") donnaient un ressenti différent, comme si on basculait dans un autre monde, pas tout à fait notre réalité physique. D’où mon interrogation. Peut-être que, pour renforcer le lien avec notre monde, tu pourrais ancrer davantage ces images dans un cadre plus concret. Par exemple : l’odeur du riz au crépuscule, qui s’élève au-dessus d’une chaumière aux abords du Yangtse… ou une flamme rougeoyante qui naît inévitablement dans un foyer, sur les flancs du mont Wutai, quand l’hiver tombe. Ce genre de détail pourrait garder la poésie, mais en la rattachant plus solidement à l’univers réel (asiatique, si j’ai bien compris, et si je me trompe, désolé ^^). Tu vois ce que je veux dire ?