Thriller

Eurydictine

Thriller Eurydictine La jeune femme à la bûche

La jeune femme à la bûche

Une ancienne légende raconte que le soir de la veillée de Noël, la nuit tombée, une bûche, appelée Badniak, voyage de bras d'humain en bras d'humain pour trouver son intercesseur. Celui ou celle qui deviendra l'annonciateur sinistre. Le futur messager de la Faucheuse. Brûlée juste avant minuit dans l'âtre du foyer, celle-ci fait disparaître les malheurs, les peines, les mauvaises pensées, les vœux non exaucés et les maladies de l'année précédente de la maisonnée. Sinon, le dernier détenteur deviendra lui-même le messager funèbre d'une mort imminente. Et ce trois cent soixante-cinq jours et trois cent soixante-cinq nuits par an, jusqu'à ce qu'une autre femme ou un autre homme prenne sa place le soir du réveillon de Noël. Maléfique et rusé, cet esprit doit être condamné au supplice du bûcher.

Message final de Eurydictine

Très chères lectrices, très chers lecteurs, bonjour à tous. Je reste bûche béée de lire vos gentils commentaires, je suis ravie de vous avoir mis l'eau à la bûche. Comme diraient certains, j'ai pas mal bûché pour débucher des jeux de mots avec le mot interdit. Qu'importe, je me suis beaucoup amusée à écrire cette histoire. [Badniak ! Badniak ! Badniak ! Badniak !] Alors merci à vous d'avoir pris le temps de suivre les aventures du pauvre Olivier et d'Eglantine. De Georges, de Kate et de Noël (Bush, vous l'avez ?) Badniak est, chez les salves du sud, un personnage de Noël, l'esprit de la bûche, qu'il faut brûler avant minuit. [Badniak !] J'ai donc adapté cette tradition pour les besoins de la rédaction de cette nouvelle. Parce qu'en vrai, cette bûche est gentille ! [Badniak !] … bien qu'un peu lourde ! On retrouve cette tradition dans le rite païen du Solstice d'hiver et dans le folklore provençal. Merci pour votre lecture, vos likes, vos partages et votre bonne humeur !