Là, on est sur une vibe différente de la scène de Val-Tios. C’est beaucoup plus lumineux, tranquille, presque bucolique. Un décor qui respire la vie normale. Et du coup, ça marche bien, parce qu’on sent petit à petit une sorte de malaise pointer le bout de son nez. Elizabeth est présentée direct comme héroïne. Pas besoin d’attendre vingt pages, on sait tout de suite qui elle est aux yeux des autres. Et la famille Harrington, franchement, elle est bien installée aussi : la sœur complice, la mère bienveillante, et surtout Charles, le père adoptif charismatique. Ça donne une vraie chaleur, et ça renfonce l’idée qu’ils sont son foyer, dans un monde qui la rejette. (1)

Autre point : le rejet du village. Là, c’est mentionné, mais un peu vite balayé. Elle dit qu’elle n’y prête plus attention, ok, mais ça aurait encore plus de force si on voyait une scène précise. Par exemple : un marchand qui refuse de la servir, une vieille qui se signe quand elle passe, un gosse qui la fixe… juste un moment concret qui rend le truc plus réel. Et puis l’explication sur les Hvithrar. C’est un bloc posé d’un coup. Tu pourrais l’étaler un peu plus, par petites touches. Genre au détour d’une conversation. Ça passerait plus fluide et ça permettrait au lecteur de découvrir ça progressivement ^^(2)