Une suite que j'ai beaucoup aimée. Tu arrives à donner à Gabriel une vraie épaisseur : il n’est pas juste un flic modèle, ni juste un psychopathe. On est dans un mélange hyper efficace entre le quotidien banal et la noirceur la plus crue, et ça donne une profondeur appréciable. Un des moments les plus marquants, c’est quand il enquête sur son propre crime. Là, tu touches à quelque chose de fort. Le fait qu’il se penche sur une scène qu’il connaît intimement, et qu’il joue son rôle de flic imperturbable, c’est glacant ! (1)

Le schéma des scènes avec les voix est assez répétitif : voix -> descriptions -> passage à l’acte. Ça marche, mais si tu varies un peu, ça deviendrait encore plus imprévisible et donc plus intéressant. Par exemple, montrer Gabriel qui essaie de résister à une voix, ou qui l’entend mal, ou encore, à l’inverse, qui agit sans que la voix lui souffle quoi que ce soit. On veut éviter que ça devienne vite redondant Un autre point : quand Gabriel est sur la première scène de crime, celle de sa victime, ses collègues gobent un peu trop facilement son analyse. Dans la vraie vie, tu t’attendrais à ce qu’il y ait un peu de tension, un doute, quelqu’un qui chipote, juste de quoi rendre le tout plus crédible (2)

Et puis le meurtre de la fin, il est brutal, mais il arrive un peu trop vite, je trouve. On passe du cri de la voix au carnage sans temps mort. Si tu laissais Gabriel observers sa proie, ou hésiter une seconde, ou même jouer avec elle, ça amplifierait la montée en puissance et rendrait le tout plus intéressant, je pense Dernier point : Gabriel est très méticuleux, peut-être un peu trop dans le contexte. Même bourré, même bousillé par les voix, il pense toujours à tout nettoyer, à tout dissimuler. Si tu lui donnais de petites failles, ça serait plus cohérent, même si elles sont minuscules. Personne n'est infaillible, encore moins quelqu'un dans son état (3)

Je te souhaite beaucoup de courage. Il faut du courage pour tout recommencer. Encore une fois, mon soutien est inconditionnel 💞💞