Quand May DeWitter est amenée à s’offrir un nouveau départ dans la vie, elle n’hésite pas à saisir sa chance. Se débarrasser de cet environnement anxiogène de richeux dans lequel elle a été élevée a toujours été sa priorité. Contraint d’obéir aux moindres désirs de son père, il lui aura fallu trente-deux ans pour lui dire “STOP”. Tout vient à point qui sait attendre. C’est déshéritée qu’elle pose ses valises dans un endroit paradisiaque, loin de ses terres natales, où des montagnes s’alignent à perte de vue, recouvertes de leur manteau d’un blanc immaculé. Du chocolat chaud à la guimauve, un bonnet, une écharpe et des gants en laine, un plaid au coin du feu, une ambiance chaleureuse, un premier Noël et pourquoi pas, l’amour, l’attendent. Un amour pour lequel on est prêt à remuer ciel et terre, à rire, à pleurer, à se disputer pour des broutilles et à se montrer passionné. On est loin du conte de fée où tout est beau, tout est rose. Il y aura cependant un “Il était une fois…” et un “Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…”, c’est un objectif. Une certitude. La vie, c’est comme les montagnes russes. Ça monte très haut pour redescendre très bas, à une vitesse à peine imaginable. La vie, c’est d’être indépendant et libre et non enchaîné par des principes et des valeurs sociétaires. La vie, c’est celle que l’on décide d’avoir, peu importe le moment où l’on choisit de la démarrer.