Moule Frite Chère Maman, 29 mars 1915

29 mars 1915

Tu as aimé ce chapitre ?

36

36 commentaires

J.Branaë

-

Il y a 3 mois

C'est vraiment très beau. Et je n'ai jamais vu ce style d'écriture pour une nouvelle ou un roman.

Hyper Super Eby (Eby)

-

Il y a 4 mois

Ce format est vraiment merveilleux et très bien maîtrisé pour retranscrire la jeunesse de Pierre, sa fierté et sa dévotion a la patrie. On retrouve en sous ton cette meme forme de naïveté très touchante, car le lecteur lui sait qu'au dela de l'avion et des patrouilles d'observation c'est la guerre et pourtant ce n'est pas abordé de front !

Moule Frite

-

Il y a 4 mois

Merci beaucoup pour ce retour. C’était exactement ce que je voulais transmettre.

Eien

-

Il y a 4 mois

J’aime beaucoup la vision de Pierre, de ce ciel qui semble être un cocon et une sécurité dans un monde ravagé par la guerre. Tes descriptions font sens : elles montrent l’état d’esprit de Pierre, c’est joliment réalisé 💛

Moule Frite

-

Il y a 4 mois

Merci

Charlymel

-

Il y a 4 mois

Dis moi Spade, est-ce que Pierre choisit vraiment de ne pas parler de la peur et de la mort, ou est-ce une manière de protéger sa mère ? En voyant le ciel comme un refuge, essaie-t-il de se convaincre lui-même qu’il est en sécurité ? Et ses missions de reconnaissance, est-ce qu’elles vont évoluer vers quelque chose de plus dangereux au fil des lettres ?

Moule Frite

-

Il y a 4 mois

Pierre a la jeunesse avec lui. Il n’est pas insouciant, mais il se sent invincible, porté par un souffle patriotique qui enflamme tout le pays. Pourtant, il a peur de la mort, et écrire à sa mère est sa manière à lui de rester vivant, de s’ancrer dans quelque chose de plus fort que la guerre : l’amour filial. Mais, oui, le danger évoluera avec le rôle croissant de l’aviation dans cette guerre.

Charlymel

-

Il y a 4 mois

Tu sais quoi même ta réponse à mon commentaire est joliment dite. 👌 Je ne l'ai pas dit mais je trouve assez original de passer par une correspondence de lettres pour raconter l'histoire de Pierre. Ca ferait bien sur grand écran 🤞

Lumière

-

Il y a 4 mois

J’ai eu l’impression qu’il n’avait pas encore reçu de réponse de sa mère. Peut-être que c’est plus simple d’envoyer une lettre depuis la base que d’en recevoir, je ne sais pas vraiment, j’imagine. Mais ce qui m’a surtout marquée, c’est l’avion. Je ne sais pas si c’était volontaire, mais pour moi, il devient presque un symbole dans cette lettre : une sorte de refuge pour Pierre. Là-haut, loin des tranchées, il se crée une bulle où il peut encore respirer, observer, et croire. Il ne parle jamais directement de la mort ou de la peur. Il voit des routes, des paysages, presque comme des tableaux. C’est comme s’il transformait la réalité pour mieux la supporter. On sent qu’il est encore plein d’espoir. Qu’il veut croire en sa mission, en une certaine beauté, peut-être même en une forme de poésie dans ce qu’il vit. Et la lettre l’illustre très bien. J’ai aussi hâte de lire la réponse de sa mère. Mais une question me reste : est-ce que ce qu’il écrit, c’est vraiment ce qu’il vit et voit du monde ? Ou est-ce simplement une lettre qui sert à réconforter, mais pas à dire la vérité ? (Oui, j'aime écrire des pavés désolée❤️)

Moule Frite

-

Il y a 4 mois

Désolé, je n'avais pas vu ce commentaire. T'as une analyse très juste de Pierre, et de ce que représente l'avion pour lui dans cette guerre. Il écrit ce qu'il voit vraiment, parfois nuancé pour ne pas faire peur à sa mère. Il reçoit les réponses de sa mère, mais l'idée de cette nouvelle épistolaire soit un recueil de correspondances retrouvées des années après la guerre. Dans les affaires de sa mère. Merci pour ce pavé, sans ironie ni sarcasme, j'adore et moi aussi j'ai tendance à faire trop long.