Alors ce début m’a scotché. Il est fort, poétique. On a l’impression de flotter avec le narrateur, de se perdre dans ses images. C’est un texte qui fait ressentir des sentiments, et ça, c’est précieux. Ce que tu arrives à transmettre par les métaphores, c’est puissant. Et le passage avec la silhouette, alors là, gros coup de cœur : deux âmes cabossées qui se reconnaissent dans la douleur, C’est beau, ça prend aux tripes. Et puis le twist final, “Je ne suis pas… moi”, franchement, c’est une super idée. Ça surprend, ça relance tout le récit, et ça ouvre une porte vers une suite. Le lecteur a envie de savoir ce qui se cache derrière. ^^(1)

Par contre, tu utilises beaucoup les mêmes images : le flottement, le silence, l’obscurité… ça peut donner une impression de répétition, de redondance. Le texte est aussi super intense du début à la fin : pas de pause. Alors oui, ça accentue la plongée dans cette ambiance étouffante, mais certains lecteurs peuvent finir par se sentir submergés. Ça pourrait être intéressant d’ajouter quelques moments de répit, des instants de calme. Autre point : parfois, on se perd un peu dans le “qui parle”. Est-ce que c’est le narrateur ? La silhouette ? Les voix des proches ? Toi tu sais que c’est volontaire, mais le lecteur peut être déstabilisé. ^^(2)