Message final de cedemro

Terminé ! J'ai beaucoup aimé le début et le corps de l'histoire. Tu écris très bien les scènes (malgré les répétitions de certains mots que tu utilises un peu trop souvent), les décors des crimes et les hallucinations (qui n'en sont pas ?) de Raphael. C'était très prenant. Tu maîtrises aussi les codes du Fantastique ce que j'ai vraiment apprécié parce que j'adore ce genre. Ça m'a fait du bien de lire du thriller après cette cure de new romance :D Comme c'est une nouvelle, il y a beaucoup d'éléments mis de côté qui sont un peu dommage. Comme le coup des caméras : pourquoi au final ces caméras ? Pourquoi le dernier décès est si différent des autres ? Les vilains n'ont ils pas d'autres péchés ou vilains penchants que d'aimer l'argent ? Et pourquoi les enfants meurent ? Et, par contre, je ne suis pas du tout satisfaite de la fin, pour les raisons évoquées dans mes derniers commentaires. La gamine est trop flippante, il ne connait pas la mère mais limite va tomber dans ses bras. Je comprends l'idée qui n'est pas mauvaise en soi mais elle manque de subtilité. Il aurait fallu plus de pondération dans les propos, quelques détails de plus sur leur famille via les propos de la mère ou de son supérieur hiérarchique. Peut-être en changeant le père en beau-père déjà ? Pour justifier le manque d'attachement de la petite. (Je sais que des fois les pères biologiques sont des connards, mais il faut contextualiser or là tu n'as pas le temps de le faire en six chapitres). Mais à part cette fin qui m'agace, j'ai passé un très bon moment de lecture ;)

Il est encore saoul ma parole. ^^' Genre il ne connait pas la femme mais osef, il va s'incruster. Si ça se trouve elle a vraiment tué son mari et le démon n'a rien à voir avec l'incendie (d'ailleurs bizarre que sa mort soit si différente des six autres).

Je ne sais pas quel âge a l'enfant, avant un certain âge leur empathie est un peu limitée (ma fille n'est pas tendre avec son paternel), mais ensuite c'est quand même un peu surréaliste qu'une fillette prenne le décès de son père de la sorte, avec détachement et sans angoisse. Parce que là en gros elle dit : "Papa est mort ? Je m'en fous, tant que maman et moi on est en vie. Oh et puis c'est de sa faute à ce con". Je n'ai franchement pas envie de croiser un jour la route de cette gosse. L'humanité et elle ça fait deux. C'est pas très esprit de Noël non plus.

Plusieurs fautes de frappe : dont une (sans l'). Et il manque le "une" devant fois (ou alors tu parles de la foi religieuse ou mystique - sans s). Le "que je réalise ce que j'ai fait" est bizarre, il n'a rien fait de répréhensible. Qu'il ait perdu l'esprit de Noël ok, c'est le principe de l'histoire, mais la mort de sa femme n'a aucun rapport, pas plus que les morts en série. L'enchaînement entre la 1er partie de la phrase et la 3e est suffisant. Pas besoin de la partie snsu milieu, mal adaptée au contexte et à l'histoire personnelle du bonhomme.

Potentiels

Ça tombe comme un cheveu sur la soupe. Il vaut mieux trouver un prénom ressemblant à celui de sa fille et rester dans un cercle familial restreint. Tu serais dans un roman tu pourrais te le permettre mais pas dans une nouvelle.