Romane vient de fermer deux portes d’un coup. Cinq ans d’un travail qu’elle aimait, et quatre ans d’une relation de couple en pointillés, tout s’est effondré dans un même élan. Plus de repères. Drôle de timing : pour la première fois, rien ne la retient plus à Paris. Ni amour. Ni travail. Juste un cœur cabossé, une valise à moitié bouclée, et une grande sœur qui l’appelle depuis Colmar : « Tu viens. C’est non négociable. » Chez Jeanne et Sébastien, c’est le chaos le plus cosy de l’hiver : boutique de poteries artisanales, marché de Noël, tasses à peindre, ambiance tisane et musique kitsch. Romane pensait rester une semaine, une parenthèse, le temps de souffler un peu. Mais dès les premiers jours, les choses s’emballent : un concours inattendu, des confidences glissées entre deux tasses de thé, et ce sentiment étrange qu’ici, les souvenirs ont quelque chose à lui dire. Sans le savoir, Romane vient de poser les premiers gestes d’une renaissance. Et puis, il y a Théodore. Il n’est pas là pour la réparer. Il ne dit pas grand-chose. Mais il est là, tout simplement. Et parfois, c’est dans le silence qu’on entend enfin ce que le cœur a besoin de dire. Un roman d’émotion fine pour ceux qui ont cessé d’y croire. Et pour ceux qui y croient encore.