Quel sens pour la quête de Gregor le baron noir, un énigmatique personnage ? Il parcourt le monde à la recherche de grandes vertus qu’il achète chez des personnes les possédant. En échange, il leur accorde un privilège terrestre. Ils doivent signer le contrat standard suivant : Contrat liant deux parties Après avoir pris connaissance oralement des conditions du présent accord me liant à Xenoméphis, je signe ce document de mon sang. Quel sort réserve Gregor à ces contrats de vertus ? Un usage des plus macabre. À New York, Angélique, une jeune femme de 23 ans, est assise sur un banc. C’est l’automne, des feuilles mortes tombent, jonchent le sol. Un refrain issu de la pénombre de sa mémoire ressurgit : Pourquoi la colline si verte jadis est devenue si aride ? Pourquoi ce sont les sinistres corbeaux qui annoncent le printemps ? Pourquoi demain l’aube se lèvera-t-elle mélancolique ? Pourquoi, comme une errante, à voyager seule, je suis condamnée ? Parce que tu ne reviendras plus jamais. Adieu, adieu, adieu, adieu, adieu, adieu. Adieu, adieu, adieu, adieu, adieu, adieu. Adieu pour toujours. Angélique possède un amour infini, l’ultime vertu que recherche, désespérément et depuis toujours, le baron noir. Va-t-il convaincre Angélique de la lui vendre ? Faut-il le préciser ? Si Angélique est âgée de 23 ans, Gregor a 50 ans. Un héros sinistre, une héroïne romanesque, une histoire singulière, une romance dramatique. Une romance qui, j’en suis convaincu, vous touchera aux profondeurs de votre cœur. Note : j’ai hésité avant d’introduire une sensibilité pouvant sembler mièvre. J’ai opté pour son usage. Il me parut justifié, en ces moments de manque de compassion, de recourir à pareille tendresse, aussi puérile, peut-elle paraître.