1/ Bonjour et bienvenue sur le concours. Je vais mettre quelques commentaires sous ton texte, mais avant cela, je te précise comment je procède. Premièrement, je les note au fur et à mesure de ma lecture : cela te permet d’avoir un retour « en direct » de comment perçoit un lecteur. Deuxièmement, j’essaie de poser des questions plutôt que de critiquer ouvertement et d’argumenter pourquoi je pose ces questions là. Si je donne un avis uniquement de goût, je le précise, néanmoins, j’argumente également.
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
2/ Allez ! Commençons ! L’ouverture in media res, c’est un avis personnel, mais je trouve ça toujours efficace pour nous attacher à un personnage. Déjà, qu’est-ce que je trouve efficace dans ton ouverture ? Le tutoiement de Lény sur sa boîte vocale : « laisse-moi », « je te ». On devine que le personnage a plutôt tendance à être extraverti. Ce qui semble se confirmer avec le « Ou paaas ». Pour te dire comment je me l’imagine à ce moment là : l’archétype du sidekick rigolo. (Et ce n’est pas grave que je vois pour l’instant un archétype, au contraire).
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
3/ Concernant Hector, son appel est des plus mystérieux. Il « supplie », il affirme « on s’est planté » (un « s » à « planté »), il lui demande de « faire demi-tour ». Ces petits détails sont autant de points qui font que je trouve ton ouverture efficace. On ne sait pas d’où vient le danger, mais force est de constater que danger il y a et, c’est sincère, je trouve qu’il est parfaitement rendu. En revanche, je ne serai pas aussi catégorique sur les trois phrases qui suivent l’appel. Mais, je vais m’expliquer, ne t’en fais pas.
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
4/ « Je suis pied au plancher. ~ Mes mains s'abattent sur le volant. ~ Je hurle et personne ne peut m'entendre. » (le « ~ » = retour à la ligne). Ces phrases me font demander, pourquoi les séparer en paragraphes distincts ? Le danger étant déjà bien mis en scène, l’appuyer davantage, ici, n’apporte pas plus (selon moi). Sauf, si bien sûr, le but est de montrer la résignation. La dernière phrase du passage, au début, m’a plutôt donné cette impression qu’Hector était proche de jeter l’éponge. Or, je ne pense pas que le paragraphe suivant soit sur cette longueur d’onde.
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
5/ De « A vive allure, […] » à « Depuis le début. », je vais avoir pas mal à dire. Premièrement : « vive allure », n’as-tu pas peur que cela soit redondant avec « pied au plancher » ? Comme cela vient quasi de suite après, je ne suis pas certains que cela rajoute à l’impression de vitesse. As-tu pensé à un détail visuel, pour accentuer l’effet, à la place de « vive allure » ? Comme, les bandes blanches qui défilent, les rails de l’autoroute, etc. » ? Ou peut-être le son du moteur à 8k tours minutes ? Enfin, tu vois ce que je veux dire ?
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
6/ Ensuite, concernant les phrases averbales : «Un autre appel. Et encore un. », « Être comme mes frères. », «Jamais. », « Depuis toujours. ~ Depuis le début. » Il y a donc 6 phrases averbales dans un passage de moins de 80 mots. En général, elles sont utiles pour casser le rythme et provoquer « un sursaut », « un choc », « une rupture ». N’as-tu pas peur que six, si proches, aient l’effet contraire ? En lisant, j’ai plutôt eu tendance à avoir un ralentissement plus qu’une accélération. Était-ce cela ton intention ?
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
7/ Si c’est le cas, alors c’est bien vu. Mais, ceci est mon simple avis, comme tu mentionnais «La nausée me tord l'estomac. Mon cœur bondit [...] », je m’attendais à une très longue phrase, qui « donne le tournis », et paf ! Une cassure pour illustrer ce cœur qui bondit, est-ce que tu vois ce que je veux dire ? Après, la dernière chose que j’ai à dire sur ce passage, concerne son contenu. Tu ajoutes encore au mystère. Et, pour moi (donc, à comparer avec d’autres lecteurs), c’est bien dosé. Je trouve même que tu apportes chaque nouvelle couche au bon rythme.
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
8/ De « Mieux vaut vivre […] à « C'est tout ce qu'elle a traversé, par ma faute. » Le premier paragraphe est « cryptique », dans le bon sens du terme, donc, je n’ai rien à ajouter dessus (sauf que la dernière phrase serait « plus » grammaticalement correcte » en la fusionnant avec la seconde). Mais ça serait du chipotage. Pour le paragraphe suivant, je te conseille de placer « Comme ça, on se souviendra, Hector. […] » entre guillemets lors de la réécriture, afin de bien montrer qu’il s’agit des mots de la mystérieuse femme qui ne répond pas à Hector.
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
9/ Si je devine bien, j’imagine que la mystérieuse femme du passage est Lény. De prime abord, je pensais à Lény comme étant un sidekick rigolo. (Je précise que je ne lis pas les TW, les résumés, ou autre qui m’empêche de me faire un a vis sur l’œuvre ; donc, si je dis un truc « évident », ne pas se moquer ^^ ). Maintenant, je fais le lien entre ce passage et l’ouverture. Donc, si je comprends bien, Hector est le compagnon (ou peut-être l’ex compagnon) de Lény. Et, elle est, selon lui, en danger « en enfer ».
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
10/ Donc, cet ensemble de passage, encore un fois, est bien fichu. La voix d’Hector qui parle de « regrets », « remords », « conséquences de leurs actes » est très crédible. Cela fait un bel écho avec « le pied au plancher », l’urgence de la situation (elle, toujours inconnue). Par contre, là, j’attends d’avoir le premier indice de ce qu’il a fait. Je pense, que je serai déçu s’il n’y a pas de tels indices d’ici la fin du chapitre. En vérité, je l’attends comme point d’orgue pour clore le chapitre. Mais, qui sait, peut-être me surprendras-tu.
17 commentaires
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois
Anthony Dabsal
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Anthony Dabsal
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Anthony Dabsal
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Anthony Dabsal
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Anthony Dabsal
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Anthony Dabsal
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Il y a 3 mois