J’ai trouvé la première partie vraiment superbe. Il se dégage quelque chose de très fort dans cette scène sous la tente : c’est doux, sensoriel, presque sacré. Le chant des dunes, la main qui se tend, les non-dits… tu arrives à capter un moment suspendu sans en faire trop. Et ça fonctionne à merveille. Franchement, j’étais pleinement dedans, touché par la simplicité et la justesse de ce que vivent Még et Perruche. Du coup, le "les trois jours suivants s’écoulèrent sans encombre" m’a un peu surpris. La coupure est assez brutale. Je comprends l’envie d’avancer dans le récit, mais vu l’intensité de ce qu’on vient de vivre, ce saut dans le temps mériterait peut-être une petite transition plus fluide. Un détail marquant, une sensation persistante, un rappel du désert… juste un petit pont pour ne pas casser le fil émotionnel. Cela dit, tu continues de bien faire évoluer la dynamique entre les personnages. Cody apporte une touche différente, un peu à côté, et la réplique de Perruche à la fin est à la fois drôle et piquante. Et j’aime que tu laisses planer des zones d’ambiguïté, ça enrichit vraiment leur relation. Et puis ce que tu développes autour du désert, de cette forme de foi discrète qui émerge chez Még…

J aime bien Cody, mais je ne suis pas sûr qu il va survivre longtemps 😅

Les passages sur le chant des dunes, mystique, apportent beaucoup à cet univers. Maintenant la question est : Még finira-t-elle par comprendre le message ?