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Ils sont passés au tutoiement naturellement et tout à l'air si simple entre eux deux ils sont touchants.

Coucou Mira, je te fais un petit retour global après lecture de ces 25 premiers chapitres :) Sur la forme d'abord, ta plume est globalement très fluide et agréable à lire, et certaines de tes formules font mouche, que ce soit des dialogues percutants, des clins d’œil ou répliques pleines d'humour, ou des phrases sur lesquelles on s'arrête parce qu'on les trouve jolies. Sur le fond, on sent que tu as travaillé ton sujet et que tu t'es renseignée sur les codes et les pratiques du milieu BDSM (j'ai dû aller rechercher certains termes que je ne comprenais pas 😅). Tu parviens à dessiner une relation destructrice crédible entre Alana et Dimitri, une belle amitié entre Alana et Sandro, et une relation fraternelle complice malgré des personnalités antagonistes entre Antoine et Marc. Quant au début de relation qui se dessine entre Alana et Antoine, je le trouve touchant.

Au niveau des deux personnages principaux, l'idée de confronter deux caractères et deux milieux aussi différents est intéressante et laisse présager quelques scènes épiques pour la suite. On a aussi envie d'en apprendre davantage sur le drame qui a secoué la vie et la famille d'Antoine, et sur les fêlures d'Alana et comment elle va (je suppose) apprendre avec Antoine à en guérir plutôt que les subir comme cela semble être le cas pour le moment.

J'ai trouvé certains de tes dialogues vraiment très naturels et percutants (par ex dans ton chapitre 10. RÉVEILLE-TOI (1/2)), et d'autres un peu moins convaincants (par ex l'échange entre Antoine et Alana sur l'écriture au chapitre 9. ÉCRIS-MOI (1/2)), mais peut-être est-ce volontaire de ta part, pour traduire une certaine gêne ressentie par tes personnages dans la scène concernée.

En revanche, malgré toutes ces qualités, il y a un petit quelque chose qui me chagrine au niveau de la cohérence : au fond de moi, j'ai du mal à réussir à croire qu'un auteur de romance en herbe, libraire de surcroît, ignore vraiment tout ce qu'Alana vient lui expliquer sur l'état actuel du marché de la romance, ou ses tropes. Je pourrais y croire si, par exemple, il tenait une librairie spécialisée dans un autre genre et écrivait lui-même dans un autre genre, et si l'idée de se lancer dans la romance venait d'elle et non de lui, mais j'ai tendance à penser (peut-être à tort, j'en conviens) que si on se lance à écrire dans un genre donné, on se donne d'abord les moyens d'en maîtriser les codes. Or, ça fait 3 ans qu'il a autoédité le roman qu'il lui prête, donc il a eu pas mal de temps pour les étudier. De plus, il en vend, donc en tant que libraire, je l'imagine aussi un minimum renseigné sur l'état du marché. Voilà, tout ça ne reste bien sûr que mon humble avis, parfaitement subjectif, et tu en fais ce que tu veux. :)

Un grand merci pour ta lecture et ce retour constructif et encourageant. Je suis tout à fait d'accord avec ton argument sur les connaissances de la romance. J'ai très mal expliqué les choses, je m'en rends compte maintenant. Ce que je voulais exprimer c'est le côté "classique", ou "à l'ancienne" d’Antoine. Qui est resté bloqué dans le courant romantique. Alana lui conseille de se moderniser en quelque sorte.

OK, je comprends mieux ! Effectivement, je ne l'avais pas saisi comme ça, alors si je ne suis pas la seule, ça méritera peut-être d'être clarifié davantage :)

Très joli zeugme 😍