Coucou ! Désolée pour le retard dans ma lecture ! Je reviens avec un long commentaire car je viens de lire tes derniers chapitres 🥰 Tu explores avec une justesse poignante la coexistence entre douleur chronique et besoin viscéral d’humanité. Janie n’est pas simplement un corps brisé — elle est une femme en reconstruction, dans un quotidien qui vacille entre épuisement, lucidité douloureuse et éclats de tendresse inattendue. Jay incarne plus qu’un soignant : il est cette ancre discrète qui ne cherche pas à sauver, mais à être là. Sa patience, son attention aux détails, ses silences choisis, tissent un lien qui va bien au-delà du soin. On sent la tension émotionnelle grandir, mais tu la doses à la perfection — elle n’envahit jamais, elle palpite, elle attend son heure. Le dialogue avec le père est brutal, glaçant, et parfaitement maîtrisé. Il contraste violemment avec la bulle douce que Jay tente de créer. Ce choix narratif renforce le sentiment d’isolement de Janie, mais aussi sa force silencieuse. Le passage où elle décrit la douleur migrante, la panique, puis la façon dont Jay l’apaise — c’est l’un des plus puissants que tu aies écrits jusqu’à présent. Et cette journée, cet entre-deux d’échappée et de refuge, ce Carcassonne posé entre deux âmes cabossées, c’est tout simplement magnifique. Tu nous offres un vrai répit de lecture, tout en glissant doucement vers quelque chose de plus intime, plus incertain. La dernière ligne de ce chapitre, ce "Alors nous recommençons", boucle tout avec une tendresse maîtrisée. Il y a une forme de pudeur, de retenue, dans ton écriture, qui rend l’évolution de leur lien encore plus précieuse. Tu tiens là quelque chose de très fort. Si tu continues comme ça, cette histoire va briser des cœurs… tout en leur donnant une chaleur inespérée. À très vite pour la suite !!! 😍

😯😊😍

Il y a le jeu et on perçoit au delà un jeu de regard et de léger toucher entre eux. C'est touchant ;-)