Là pour moi il y a contradiction entre ta description et la phrase de Marc. Pour moi dire qu’il fait un effort surhumain pour rester calme et lancer ensuite une flopée d’insultes, c’est en opposition. Le qualificatif d’impassible ne me semble pas approprié. On parle d’un bâtiment, pas d’une personne. Tu le redit d’ailleurs ensuite, l’immeuble ne broncha pas. Je dirai plutôt qu’il n’y a aucun mouvement. Problème avec la suite du dialogue. Comme tu évoque la conductrice qui regarde la gendarmerie, on pense que c’est elle qui va parler ensuite alors que ce n’est pas le cas. Il manque une petite précision pour nous indiquer que c’est toujours Marc qui parle. Problème aussi de compréhension avec la dernière phrase du chapitre. « Mimi lui aussi homo ». ça sous-entend que Marc est homosexuel ? il a été marié, il a deux enfants, ce serait bien de nous indiquer que, si c’est le cas, il a toujours refoulé ses préférences ? Quelque chose comme ça ? Si ce n'est pas le cas, alors il faudrait modifier cette phrase.

Attention aux répétitions( plusieurs fois blanc/blanche sur quelques lignes). Tu ne dois pas préciser à nouveau la couleur de la voiture, une fois suffit. Ni le terme cabriolet. Tu peux te contenter de la marque. Au niveau de la description de la conductrice, je pense que tu peux reformuler. On comprend mais je trouve que ce n’est pas super bien tourné. À nouveau un paragraphe hyper important au sujet de Marc mais qui est malheureusement survolé je trouve. Là tu nous donnes un indice au niveau de son comportement. Il semble avoir une grosse propension à la colère. Et même à la violence. Ce n’est pas un détail négligeable. Par contre je pense que la formulation « envoyé en cabane » n’est pas exact. Pour moi cela signifie aller en prison. Or plus haut tu n’as parlé qu’une nuit de garde à vue, ce n’est pas du tout la même chose. Par contre je trouve que la conductrice s’emporte un peu vite pour juste la mention des vacances ? à la base, la réflexion de Marc n’était pas agressive. Pourquoi semble-t-elle en faire tout un plat ? Parce que son « je ne vous permets pas de me traiter comme ça » je ne le comprends pas bien. Elle l’agace, il se détourne d’elle, logique. Je ne comprends pas pourquoi elle prends la mouche ainsi

Attention à l’orthographe. On dit un cabriolet. Et donc il faut laisser au masculin les adjectifs qui s’y rapportent. Il faut aussi une majuscule à Suissesse. Par contre, le fait que le véhicule est immatriculé en Suisse, ne veut pas forcément dire que son conducteur a la nationalité suisse. Du coup le remplacerait par « la conductrice ». Sauf si Marc connait la femme personnellement. Si tu indiques « la conductrice » tu peux retirer « à l’intérieur », ce n’est pas nécessaire comme précision. Puisqu’on sait qu’elle est dans le véhicule. Après « il pesta » tu peux ajouter deux points puisque c’est Marc qui parle ensuite. Après « patience » j’ajouterai une petite phrase pour enchaîner avec sa nouvelle tirade. Sinon le « beugla-t-il » ne va pas puisque la phrase n’est pas finie. Si la conductrice abaisse son carreau, cela signifie qu’elle a remarqué Marc j’imagine. Je pense que tu peux le préciser. Ensuite j’ai l’impression qu’il manque quelque chose. Tu dis qu’elle tente de communiquer. Comment ? Elle fait un signe à Marc ? Elle réplique ? Si oui, alors ça permettrait de faire le lien ensuite avec la réaction de Leo. (il a quel âge d’ailleurs ?)

Là tu nous donnes une information vraiment importante au sujet de Marc. Est-ce que ça s’est passé vingt ans auparavant ? Je trouve que tu ne peux pas nous lâcher ça dans une pette phrase et embrayer sur tout à fait autre chose. Pourquoi faire un petit retour dans le passé ? La vision de la gendarmerie lui rappelle de mauvais souvenir manifestement. Profites-en pour nous en parler un peu plus. Ça a quand même eu un impact assez fort sur Marc. Et cela nous permettra de mieux le comprendre. Comme je disais, pour le résumé, tu évoques brièvement la chose mais ici, si on part bien du principe que la garde à vue est lié à cet évènement du passé, je pense que tu peux te permettre de t’y a attarder. Tu pourrais également insister sur son ressenti, ses émotions. Qu’est-ce qu’il ressent lorsqu’il regarde la gendarmerie ? Qu’est-ce qu’il se rappelle de ce moment ? Parce que ici on est dans de la description pure et je trouve que c’est un peu dommage. Il y a moyen de nous faire un paragraphe vraiment intéressant sur cette expérience.

pour y remédier, tout simplement ne pas réduire les chapitres et les découper en plusieurs segments. Ce que je fais. chez moi les chapitres sont généralement en 2 ou 3 segments. je ne regarde pas aux 7000 caractères comme ça je ne dois pas couper des infos ou des descriptions.

J’ai un peu de mal à comprendre la relation que Marc a avec son fils. Il ne se montre pas spécialement sympathique avec Leo dans ses réflexions. Ce qui pourrait être pas mal pour introduire ses réflexions c’est d’avoir un bref échange entre eux. Aussi, j’avoue que c’est un peu compliqué de suivre Marc dans ses pensées car il passe d’un sujet à un autre. On passe ensuite à Caroline ? (c’est qui exactement ?) puis à Sonia. Et alors la conclusion, je ne comprends pas le rapport entre tout ce que tu viens de nous dire. Il voit Caroline un weekend sur deux pour qu’elle ne rencontre pas Sonia ? C’est ça ou je me plante ? Attention ensuite à la phrase qui commence par « Marc arriva au stop ». Elle est vraiment vraiment trop longue ! 53 mots au total ! Je te suggère de la couper au moins en deux ou en trois nouvelles phrases. Ce sera beaucoup plus confortable pour le lecteur !

Là par contre j’ai l’impression qu’on a une erreur de timing ou en tout dans la chronologie des faits. Pour moi, Marc se rend à son boulot puisque tu nous dis que dans le restaurant c’est le branle-bas de combat. Et puis là, en fait il va conduire son fils à l’école. Dans cas je pense qu’il faudrait réorganiser tout ce début. Parce que la suite logique c’est ça : 1. Il quitte sa maison avec son fils pour le conduire à l’école. 2. Il va chercher les asperges. 3. Il arrive au restaurant où il constate qu’il y a une grande agitation. Seulement alors ensuite tu peux nous parler du décès de sa mère et du collègue. Sinon c’est compliqué à suivre. Tu précises que sa fille est chez sa mère. Je trouve ça étonnant pour un couple divorcé. Ils ne sont pas censés avoir les enfants en même temps ? Parce qu’alors, ce serait bien que tu nous indiques pourquoi l’un est chez sa mère et pourquoi l’autre est chez son père. Si c’st un arrangement entre Marc et son ex épouse.

Je trouve que dans ce premier paragraphe tu nous donnes beaucoup d’informations. Je trouve que tu devrais poser un peu plus lentement le décor. Il manque aussi de transition entre les différents moments. La première phrase, Marc croise des voitures. (d’ailleurs question : est-il lui-même en voiture ou est-il à pied ? En vélo ?) Puis tu nous dis qu’au restaurant c’est le branle-bas de combat. Il manque quelque chose entre les deux. Je verrais plus une scène où tu nous indiques que Marc se rend à son boulot et quand il arrive devant le restaurant, il se rend compte qu’il a du mouvement, de l’agitation. Et là tu peux inclure la réflexion qu’ils se préparent pour la saison estivale. Bonnieux se situant dans le sud, j’avoue qu’il me manque un peu d’ambiance du sud, de descriptions de la ville, des maisons…cela rendrait ton texte plus immersif. Et donc dans ce premier paragraphe je me concentrerais sur Marc. D’ailleurs tu parles de commis, de patron, de barman mais on ne sait pas quelle est la fonction de Marc. Et seulement ensuite tu peux nous parler des deux décès. Parce que là je trouve que tout est un peu mélangé.

Au niveau « pratique et technique », attention tu utilises des tirets underscore pour tes dialogues mais tu dois utiliser des tirets cadratins 😉 Quand on découvre ton chapitre on a un sentiment d’un gros bloc un peu imbuvable. Je te conseille donc d’aérer ton texte, de bien faire la distinction entre les paragraphes descriptifs et les dialogues. Parce que là, c’est très difficile de s’y retrouver et limite ça ne donne pas hyper envie de commencer la lecture. Sinon, le titre de ce chapitre est vraiment top. Le jeu de mots, excellent. Mais question : est-ce que tu comptes jouer la carte de l’humour pour chaque titre de chapitre ? Parce que avec le titre du second chapitre je n’en ai pas l’impression. Même si c’est un thriller je trouve que ça ajouterait une petite touche originale à ton texte de garder cette « ligne de conduite ». Après c’est juste mon ressenti personnel, j’ignore quels seront les titres de tes prochains chapitres mais je pense qu’il y a là une vraie bonne idée à saisir. Je suis allée voir dans google où se situait Bonnieux. Je pense que tu devrais nous donner l’information déjà dans le résumé, histoire de situer où se déroule ton intrigue.