Christellaa Patchwork d'ombres Chapitre 5- Ila Nostra (1)

Chapitre 5- Ila Nostra (1)

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42

42 commentaires

Eponyme

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Il y a un an

C’est super goujat de faire de la pub pour sa propre histoire quand on lit celle d’une autre, et d’habitude je ne le fais pas, mais là, je ne peux pas m’en empêcher, parce que l’une des nouvelles dans mon propre recueil a des thèmes un peu proches : la modernité, l’intelligence artificielle qui remplace les rapports sociaux, des attentes esthétiques totalement artificielles envers les femmes… Si jamais ça te rend curieuse (si non sans rancune, hein), c’est l’histoire qui s’appelle « émotivité de l’échec ». Mes histoires sont liées entre elles, mais elles peuvent se lire séparément, dans celle-ci on découvre deux personnages nouveaux, donc il ne te manquera pas beaucoup pour comprendre.

Christellaa

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Il y a un an

Je note, je vais la lire en priorité ! J'aime bien lire sur ses thématiques aussi.

Eponyme

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Il y a un an

J’adore cette entrée en matière, il y a tellement de suggestions, de pistes et de thèmes que j’aime que j’aurais du mal à tous les pointer. Le transhumanisme, avec les améliorations génétiques (pourquoi édulcorer ? Le mot c’est : eugénistes), le coeur optimisé de ton narrateur. La dystopie, à travers les détails qu’on nous livre sur la société et les normes hors de cette île, très lisses, très encadrées, mais aussi l’absence de guerres… on pourrait penser à une utopie, mais absence de conflits armés ne signifie pas absence de violence, et on devine à travers l’élitisme du narrateur, qui parle tranquillement d’ « enfant supérieur » comme s’il était en 39 à Berlin (oui, le point Godwin est assez peu évitable là), et la façon peu sympathique dont il parle de Flora (de toute évidence il ne la considère pas comme son égale) que la violence et les inégalités sociales, sont bien présentes.

Christellaa

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Il y a un an

J'ai extrapolé par rapport au présent, mais on espère toujours mieux que cela dans le futur.

Eponyme

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Il y a un an

J’ai une sympathie immédiate pour la pauvre Flora, que le narrateur disqualifie d’emblée avec une condescendance irritante. Cet homme qui fantasme sur des paysages, des textures, des sensations « naturelles », est pourtant pétri d’un élitisme intégré terrible qui se manifeste à répétition, et il n’est pas capable de faire le rapprochement entre la beauté naturelle de la nature, et cette femme au corps lui aussi naturel, mais qu’il trouve laid. J’ai de la peine pour elle, son unique compagnon ne daigne pas même lui accorder la parole, ni lui répondre.

Christellaa

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Il y a un an

Bah oui, Flora est belle en verité...

Eponyme

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Il y a un an

Après cette première histoire qui était hyper bonne, je suis curieuse de voir ce que tu as écris en SF, parce que c'est un genre que j'apprécie d'habitude davantage que le contemporain. Prête à me laisser séduire par ta plume à nouveau.

Christellaa

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Il y a un an

C'est une sortie de ma zone de confort, je préfère le contemporain pour ma part, c'es quand même plus simple, lol!.

iris monroe

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Il y a un an

Inversion génétiquement en vigueur cependant je reformulerai cette idée. Par exemple : elle ne correspondait pas aux standards génétiques imposés par notre monde.

iris monroe

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Il y a un an

Cette île a l air paradisiaque et fait envie contrairement au monde futuriste répressif que tu décris.