Rosa Lark Obsession - Captive du Dragon Chapitre 1

Chapitre 1

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28

28 commentaires

MATKAPRIM

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Il y a 3 mois

👍🏿👍🏿👍🏿👍🏿

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

1/ Coucou, je me permets de faire un retour sur ton histoire. En général, je laisse des commentaires au fil de la lecture afin de partager « en direct » les questions que je me pose en tant que lecteur « chiant » (j’ai tendance à chipoter). J’essaie tout de même d’argumenter, bref, commençons ^^. Ton paragraphe d’ouverture est plutôt lancinant, mais étonnamment ça sert très bien le propos. D’abord la description qu’entreprend la narratrice, où elle subit le « froid » de la vitre, la « familiarité » de la rue.

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

2/ Mais aussi son « épuisement », finalement tout correspond bien à ce qu’elle est physiquement. J’ai par contre dit que j’allais chipoter, donc chipotons. Dans « je fixe la ville qui défile, comme floue derrière », pourquoi mettre « comme » ? N’est-elle pas littéralement floue à ses yeux, surtout avec cette lassitude ? Pour moi (ce n’est peut-être que mon avis, donc à prendre avec des pincettes), l’utilisation de « comme », ici, rapproche le ton d’un peu de mysticisme. Or, la narratrice semble pragmatique.

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

3/ N’affirmerait-elle pas directement « floue derrière un voile » ? Pour moi (encore une fois, ce n’est que mon avis), cela soulignerait mieux le fait qu’elle ne prête pas attention au décor, qu’elle est trop fatiguée pour en avoir quelque chose à faire, non ? Par contre chipoter, c’est aussi fouiner des supers moment ^^ « la voiture s’engage enfin dans ». Je trouve que la position de « enfin » (c’est encore que mon avis) est très bien pensé. Je vois bien la narratrice souffler à ce moment-là. On ne sait pas encore pourquoi.

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

4/ Mais ça lui donne l’air d’en avoir rien à faire de ce trajet. Pour la suite « les façades en briques familières défilent sous mes yeux », normalement j’aurais dit que c’est une information (la familiarité) qui mérite d’être réutilisée pour être lâchée comme cela. Toutefois, dans ton paragraphe, cela vient juste rajouter à la lassitude. Par conséquent, je trouve aussi que c’est un bon passage. Si je devais mettre un bémol, ça serait le manque d’ancrage émotionnel de la narratrice. Un exemple pour illustrer :

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

5/ « les satanées façades en briques ». J’ai mis le premier adjectif qui me venait, mais je pense qu’un ressenti de la narratrice sur ce décor permettrait déjà de s’attacher à elle (tout du moins, provoquerait de l’empathie). Qu’en penses-tu ? Par contre, sur cette phrase-ci « Quand l’immeuble de mon appartement apparaît enfin », autant j’avais aimé le premier « enfin », autant ici, il fait un peu répétition. C’est la même lassitude, montrée avec le même adverbe. Je pense que tu peux supprimer le « enfin ».

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

6/ Techniquement, cela ne changerait rien à la phrase, au contraire ça apporterait une musicalité plus proche du lancinant. (Encore une fois, ce n’est que mon avis). La seconde partie de la phrase, j’ai tendance à râler sur les « presque ». Et, pour une fois, je ne vais pas dire « gnagna presque quelque chose, ce n’est donc pas cette chose ». Mais au contraire, je vais même te proposer d’aller plus loin. Tu as écrit : « c’est presque un soulagement ». C’est très bien vu, parce cette péjoration va avec le contexte.

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

7/ Mais, je pense qu’avec le verbe au conditionnel tu gagnerais encore plus dans ce « ras-le-bol ». Comme mille images valent un mot, enfin, non, l’inverse XD Un petit exemple pour illustrer : « Quand l’immeuble de mon appartement apparaît, ça en serait presque un soulagement physique. » Déjà, qu’en penses-tu ? Et deuxièmement, si ce n’est pas ton style (et que je me méprends, ce n’est pas grave, au contraire) : n’hésite pas à faire fi de toutes mes remarques. Quoi qu’il en soit, ce premier paragraphe était très sympa.

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

8/ Évidemment si j’ai trituré celui-ci, c’est parce qu’il est globalement à l’image de ton chapitre en entier. À l’exception notable d’un détail qui, pour moi qui ne suis pas sensible à ce type de prose, m’a un peu fait souffler XD : les comparaisons. « les regards qui rampent comme un poison. », «Mon lit m’appelle comme une promesse douce »,  «La chaleur s’infiltre dans chaque muscle tendu, comme des bras invisibles »,  «L’eau brûlante me protège comme rien d’autre ne l’a jamais fait. » Je suis partisan de comparaison ancré dans la diégèse de l’œuvre.

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

9/ Ici, je vois bien qu’elles sont utilisées comme expression, comme « adage ». Donc, je n’aurais rien à dire concernant l’ancrage, alors, c’est plutôt sur la répétitivité que cela me gène. Cela me paraît un peu trop dans la « fatigue ». Ne penses-tu pas qu’à trop en faire, tu risques de faire l’effet inverse ? Est-ce que cette fatigue décrite est un élément déclencheur qui mérite d’être autant décrite, de la voiture, au lit en passant par la douche ? Mais aussi par des descriptions détachées : «La cuisine ouverte, minimaliste mais fonctionnelle, garde encore les traces d’un repas laissé en plan. » Tu vois ce que je veux dire ?