Jean-Marc-Nicolas.G Lettres à Éva Caporal Torchu.

Caporal Torchu.

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18 commentaires

chocotean

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Il y a 4 ans

Tellement dur, mais si bien écrit. Dans ton autre manuscrit tu jouais sur l'âme humaine, là, tu joues sur l'horreur de la guerre. Quelque chose au fond de toi a vécu ces horreurs-là, j'en suis convaincue. Tu nous entraines avec toi de l'autre coté du temps, c'est impressionnant

Jean-Marc-Nicolas.G

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Il y a 4 ans

Oui tu as raison, mais dans ce texte, j'ai eu besoin de parler des hommes et des femmes d’ailleurs. Je traite encore de l'âme humaine, vaste galaxie de conscience aux profondeurs insondables. Il est vrais que là, précisément, on est plus dans l'imaginaire mais dans le réel, et que pour traiter de cette époque, il n'est pas nécessaire d'inventer un monde noir, l'enfer est sur place. Il est venu visité les hommes sur leur invitation. Il y a dans le site du champ de bataille, un lieu que l'on appelle "L'allée des baïonnettes" parce que seules elles sortent du sol, ce sont des hommes qui ont été ensevelis par des tonnes de terre retombant sur eux après s'êtres élevées en gerbes sous le fracas du bombardement des gros obus. La mort les a saisis comme à Pompéi. Ils sont là à quelques dizaines de centimètres sous nos pieds. J'avais besoin de m’imprégner de ce lieu avant d'écrire ce texte. J'ai visité deux camps de concentration, là aussi, on n'en ressort pas indemne, c'est rangé dans un coin de mon esprit jusqu'au jour où j'écrirai sur cette époque, bien sur, il y a eu des milliers d'ouvrages traitant de tout çà. Mais je sais déjà ce que j'écrirai, celle de la lente descente aux enfers d'une famille juive dont je décrirai leur vie et l'amour qu'ils se portent mutuellement avant l'arrivée des "autres" jusqu'à la séparation et après la fin, des rescapés qui penserons à ceux qu'ils ont tant aimés. Ça je le dois à mon vieux et fidèle ami et voisin qui me racontais ce qu'il avait vécu à cette époque là lorsque je n'avais que 16 ans et que je le bombardais de questions après avoir vu la terrible trace sur son avant-bras. Il avait été surpris qu'un jeune homme de mon age s’intéresse tant à cette époque. Il avait été touché de me voir un jour m'effondrer en larmes, depuis nous étions liés, et je faisais les courses dont il avait besoin. Il n'est plus là, il me manque mais j’espère qu'il a rejoint sa première femme et ses parents et son petit frère. Ma mère m'avait engueulé et m'avais interdit de continuer de passer le voir, comme quoi même ses proches si adorables soient-ils peuvent êtres empreints d'insensibilité.

Helen Mary Sands

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Il y a 4 ans

"nous n'avons même pas entendu le bruit mais juste un "pfuit" furtif", "un tronc arraché mais qui semble veiller sur nous"... pour les récits historiques, je ne sais pas commenter, mais je relève ces détails qui font (pour moi) tout le sel d'une histoire...

Raëlfar

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Il y a 4 ans

J'aime être sadique dans mes romans, commettre de nombreux assassinats littéraires mais quand je lis ce genre de chapitre chez les autres je supporte pas lol Pourquoi ? Mais pourquoi ??? Rien à dire sur ce chapitre juste qu'il prend aux tripes

Raëlfar

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Il y a 4 ans

heureusement que je suis habituée aux récits de guerre !

Rose Lb

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Il y a 4 ans

c'est bon, t'as gagné ,je pleure!! Pourquoi le petit Ricet et son "papa", tu aurais dû les sauver...

Jean-Marc-Nicolas.G

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Il y a 4 ans

Pardon, je regrette, je ne voulais pas😥😪😟

LilouJune

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Il y a 4 ans

La cruauté et la difficile réalité me font mal aux tripes ! Autant de perte en si peu de temps... Je m étais attachée à eux, l émotion est donc très forte ! Bravo pour cela

Jean-Marc-Nicolas.G

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Il y a 4 ans

Pardon de ne pas t'avoir répondu à ton message, je crois que je l'ai sauté , je suis un peu distrait, je dois l'avouer mais oui tu as raison, c'est la guerre, et je t'assure que c'est cruel la guerre comme tu n'as pas idée. Que l'on ne connaisse jamais ça, Dieu nous en garde.

Canidia

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Il y a 4 ans

Quelle cruauté cette guerre ... ces guerres