{"ops":[{"insert":"\tA la tombée de la nuit, lors d'un d'été, la pleine lune brille de mille éclats dans la ville de Tokyo. \n\tUn bruit de pas se fait entendre dans une rue qui donne sur le château du Shogun...\n\t\n\t- HALTE ! << Qui va là !? >> Crie le gardien ! \n\t\n\tUne silhouette au loin se dessine au fur et à mesure que les bruits de pas se rapprochent. \n\t\n\tLe Shogun ayant le sommeil lourd, rien ne lui parvient aux oreilles, les fenêtres ouvertes, ce sont ses gardes qui entendirent ces bruits. \n\t\n\tLa silhouette continue de s'avancer doucement...\n\tLes nuages couvrent la lune quelques secondes, tout devient sombre. Lorsque la lune réapparaît, la silhouette prit une forme très fine. \n\tLes gardes subjugués par le clair de lune et la beauté de cette scène en perdent quelques secondes de lucidité. La silhouette se rapproche de plus en plus, les yeux rivés vers cet inconnu les gardes ne manquent pas un fragment de la scène, le temps est comme suspendu. \n\tLe garde crie : << si vous continuez d'avancer, j'ordonne à mes archers d'armer leurs arches dans votre direction et vous finirez perforé sans pitié comme un animal sauvage ! >>.\n\tTout ce que le garde récolte comme information est un silence, une silhouette assombrie par la lune, accompagnée d'une brise d'air. \n\tLa forme du visage de l'inconnu est baigné dans l'ombre , le garde qui maintient la sécurité de la porte principale laisse couler des gouttes de sueurs face à cette étrange apparition. \n\tLa silhouette se rapproche de plus en plus de la porte principale, la lumière de la lune finit par rayonner. \n\tOn découvre le magnifique visage d'une femme sous l'amertume d'une douleur, son visage est crispé, elle a l'air de chercher de l'aide. \n\t\n\tTōshō Daigongen qui est le garde de la porte principale observe la beauté de cette femme, elle le fixe tout en continuant son chemin, elle est habillée d'une somptueuse robe de couleur blanche et rouge, la matière semble de qualité. \n\t<< Mais qui est cette femme >> ? Se demande le garde. \n\t- Elle semble être d'une famille noble, se dit-il. \n\t Subitement, elle s'évanouit. \n\tSurpris, le garde laisse tomber sa lance au sol et se met à courir sans hésitation vers la femme allongée au sol. \n\t\n\t- << GARDE ! GARDE ! >> Crie cet homme pour attirer l'attention de ses compères. \n\t\n - << Emmenez moi un docteur ! >>\n\t\n\tPlusieurs gardes se tournent vers le son de l'appel à l'aide. Ils se ruent vers elle en pensant que tout danger est écarté. \n\tTōshō s'arrête près de l'inconnue au sol, à première vu, cette femme respire difficilement. Il pose sa main sur le front de l'inconnue au sol. Il se rend compte qu'elle est brûlante de fièvre.\n -VITE ! Où est le docteur ?!\n\tAu loin, on entend son compère crier : << le médecin est en route >> ! \n\tSoulagé, son visage se relâche.\n\t\n\tIl parle à cette inconnue en lui disant : << tout ira pour le mieux, madame ! Un médecin est en chemin >>.\n\tElle ouvre péniblement ses yeux, esquisse un sourire puis les referment.\n\t\n\t- << Tenez bon, crie le garde >> ! En s'approchant du visage de la femme.\n\tIl entendit un galop. Il se retourna brusquement et vit le docteur arrivé à cheval.\n\t\n\tLe docteur descend du cheval, se précipita vers le corps endormi et se retourna brusquement vers Tōshō pour lui demander de l'aider à la déplacée jusqu'à son cabinet.\n\t- << D'accord >> ! répondit Tōshō avec un air consciencieux. \n\tEnsemble, ils déplacent la femme et l'installent sur le dos du cheval. \n\tLe docteur grimpe, le garde à ses côtés pour la maintenir sur le destrier.\n\t\n\tArrivés au cabinet du médecin, une fois la femme installée sur un lit, Tōshō retourna à ses obligations.\n\t\n\tLa lueur de l'aurore éclaircie la journée d'une douce lumière, le Shogun apprend de la part de ses vassaux qu'un garde à quitter son poste durant sa nuit de garde. \n\tFurieux, il demande à ce qu'on amène cet homme dans la salle de jugement pour abandon de poste.\n\tLa garde impériale se met en marche en direction du déserteur.\n\tTōshō Daigongen, les voyant arriver dit : << Que me voulez-vous ? >>\n\tLa garde impériale s'avance vers le déserteur sans dire un mot, une fois qu'il se retrouve face à face le garde lui répond : << vous êtes incité à comparaître devant le Shogun pour justifier votre disparition. >>\n\t\n\tCe dernier laisse un silence et répond d'un air froid : << vous n'avez pas reçu de rapport pour l'incident d'hier soir >>.\n\n\n\n"}]}

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