Elle (ça fait bizarre "jeune fille" ici, ou alors il faudrait apporter une nuance, de type "la magnifique et toute puissante jeune fille qui me sert de sœur" ou quelque chose du genre)

Oui, on me l'a déjà dit 😅

Juste pour souligner, que ce passage suffisait amplement par rapport au précédent. Il est plus dans le ton de Vivien. (et sors moins de l'identification, car il se compare à une surfemme, une fée).

"Beaucoup de garçons ordinaires sont d'ailleurs bien plus talentueux que moi parce qu'ils savent jouer d'un instrument de musique ou pratiquer un sport sans risquer de se casser la figure à chaque mouvement. Ma nullité ne me rend donc peut-être pas si semblable que cela à eux." En vrai, ça fait un peu lourd. S'il se sent moins que rien tout le temps, la cible de ton lectorat ne va pas s'identifier à lui facilement. Le reste du paragraphe est vraiment très bon, en revanche ici, tu appuies encore sur son complexe. Autant au début, c'était une caractérisation, autant ici, ce n'est qu'une simple redite. Je pense que pour mieux caractériser Vivien, quelque chose de ce genre là, aurait été plus efficace : "Beaucoup de garçons ordinaires sont d'ailleurs très talentueux parce qu'ils savent jouer d'un instrument de musique ou pratiquer un sport sans risquer de se casser la figure à chaque mouvement. En tout cas, je peux toujours changer la couleur de mes vêtements, ou du moins, ceux de ma sœur". Cela ferait un rappel de ses dons et laisserait en sous-entendu son autocritique. Il n'est pas moins qu'un humain classique, il est un humain classique au milieu de surhumains. Je pense sincèrement qu'un adolescent (humain pour le coup ^^) se sentirait plus proche de lui, plus en connexion. Qu'en penses-tu ?

C'est une bonne idée, merci !

"Saint-Malo est un port très ancien dans lequel il s'est déroulé toutes sortes d'événements intéressants, quoique pas franchement toujours très recommandables. La ville a en effet été un nid de corsaires pendant des siècles. Maman nous racontait des histoires à ce sujet, quand Morgane et moi étions petits, notamment les prises de guerre du corsaire Surcouf qui a attaqué plus de cinquante navires anglais sous Napoléon." J'imagine qu'ici tu utilises une des utilisations réfléchies du "telling". Ce Surcouf ne peut pas être mentionné s'il ne sera pas utile plus tard. J'aime beaucoup que ce potentiel trésor (qui sera bien différent de ce que l'on attend, je n'en doute pas), soit à la fois un fusil de Tchekhov et un McGuffin. Tout en ancrant ton histoire dans la réalité, tu apportes des éléments essentiel à l'intrigue. Ce que j'apprécie particulièrement dans la narration. Voilà, un simple commentaire pour te dire bravo :-D

Merci ^^

Au final, ma critique sur le premier paragraphe de la deuxième partie était peut-être un peu hors de propos. Bien que la voix diffère un peu, on sent dans ce passage une concordance. Son envie de "normalité" et sa comparaison aux femmes de sa famille lui donne un côté nostalgique d'un temps qu'il n'a jamais connu. Ce n'est pas si éloignée que ça de la mélancolie. Je pense que tu peux garder ton passage tel quel. Car, finalement, il prépare la voie à sa future évolution. (Car, je suis persuadé, qu'il va se révéler exceptionnel dans un domaine particulier ; un domaine où sa mère excelle déjà, mais qu'il va la surpasser). (Ce domaine n'est pas forcément magique, bien sûr, car la plus belle des magies est son évolution et son acceptation de ce qu'il est). Au passage, j'aime beaucoup ce passage :-)

Ah ? D'accord ^^