Je viens de finir les 15 premiers chapitres de ton histoire, j'ai l'impression que ton histoire va essayer d'explorer des thématiques sociales et psychologiques profondes En opposant le regard de Viktor à celui d'Eulalie, ton texte crée une tension dialectique puissante. Le principal risque de cette structure est qu'elle demande une rigueur de continuité absolue pour être pleinement réussi. La plume est majoritairement soignée, cherchant une prose évocatrice et un rythme littéraire. L'usage du monologue intérieur est particulièrement maîtrisé, servant de véhicule à la fois pour l'exposition et pour le développement intime des personnages. Cependant, le style souffre d'une hétérogénéité récurrente. Au sein d'une narration formelle, l'irruption de termes familiers, argotiques ou encore contemporains ("tronche", "paumé", "péquenot") crée des ruptures de ton qui peuvent momentanément briser l'immersion du lecteur. Pour l'instant tu as traité en surface plusieurs thèmes, le privilège et la méritocratie, l'identité et l'altérité ("suis-je moi, ou sommes-nous deux ?", Eulalie qui cherche à se définir non par sa famille ou sa condition, mais pas ses actes et ses ambitions), la justice et le pouvoir (le pouvoir du Roi, le pouvoir social de Clotilde, le pouvoir instutionnel du professeur Leonne, le pouvoir économique de Gerald), j'imagine et j'espère qu'ils seront traités plus en profondeur dans la suite. La force principale de ton texte réside dans ses personnages complexes et "gris", tu sembles avoir bien penser le background de tes protagonistes, évitant ainsi de potentiels incohérences, j'espère que tu en as fait de même avec le worldbuilding. Aussi, pense à relire plusieurs fois tes chapitres afin de corriger toutes les fautes de frappes et d'inattention.