Tu gères très bien l'équilibre entre les pensées de Viktor et le dialogue tendu avec Philippe. L'un éclaire l'autre.
On en apprend énormément sur Viktor ici. Son attachement au Nesmérit, son ressentiment envers l'étiquette de Zelemnia, son sentiment d'être un étranger... tout cela lui donne une épaisseur considérable et rend son dilemme (garder le secret pour se protéger vs le dire pour sauver sa relation avec Philippe) très poignant.
La dernière phrase est absolument magnifique. "Sauf que sa rage sait nager, et elle s'accroche à lui toute la soirée." C'est une image puissante, originale et mémorable. Elle en dit long sur la nature de Philippe et son problème avec l'alcool. C'est le genre de phrase qu'un lecteur n'oublie pas.
Tu nous donnes beaucoup d'informations sur le passé de Viktor et le contexte géopolitique (Nesmérit, Olymnius, les gardes, etc.). C'est nécessaire, mais certains paragraphes ressemblent un peu à des "blocs d'exposition" qui suspendent l'action présente. Par exemple, le paragraphe sur le garde Gaston et l'arène de tournoi pourrait être intégré de manière plus fluide, ou raccourci, pour ne pas trop s'éloigner du moment présent.
On a moins d'erreur de tons que le chapitre précédent, mais toujours des coquilles dû à des relectures pas suffisamment minutieuses.
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Il y a 5 mois
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16 commentaires
Verecundus
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Il y a 4 mois
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Il y a 5 mois
Zebuline
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Il y a 5 mois