Paige L'Archiviste : L'Épreuve des Sept Chapitre 1 - Léo

Chapitre 1 - Léo

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81

81 commentaires

Océane Ginot

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Il y a 2 ans

J'aime bien la voix de Léo, ses premières phrases m'on fait rire !

Paige

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Il y a 2 ans

Léo est un dégourdi caractériel :p. Il faut aimer son petit côté insolent.

Mary Lev

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Il y a 2 ans

Je me demande à la lecture de ce chapitre d’où vient la pollution ? On est dans une ère industrielle ? Sinon le personnage deLeo est caustique comme j’aime, peut être un poil hautain et méprisant.

Paige

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Il y a 2 ans

Oui, tu vas voir, si tu continues ta lecture, il y a des usines assez imposantes, qui sont proches des Bas-Quartiers. Et oui, Léo est un... insolent. Mais peut-être a-t-il ses raisons d'être aussi froid et âcre ? ^^

Nelyne

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Il y a 2 ans

Je préfère ce chapitre aux précédents, sûrement parce que le point de vue de Leo est moins lourd et plus accessible. N'oublie pas que nous ne sommes pas dans ta tête, si les choses sont mal expliquées (ou pas du tout) on ne peut pas les comprendre. En tant qu'autrice, j'estime que dans 90% des cas, si le lecteur ne comprend pas c'est de ma faute, pas de la sienne. Malgré tout, même si j'ai aimé découvrir Léo, son caractère facilement identifiable (et très différent de Cora) et les bas quartiers, j'ai eu beaucoup de mal avec les transitions. J'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour comprendre qu'on avait changé de scène, ce n'est jamais bon signe. Une fois n'est pas coutume j'ai jeté un coup d'œil aux commentaires et je suis d'accord avec maioral. Mieux vaut utiliser des *** que faire trois sauts de ligne. Si on lisait un livre, la mise en page serait différente et les sauts de ligne ne serviraient qu'à indiquer un changement de scène. Ici, vu que tu en sautes partout, un écart plus grand n'est pas assez visible. Ton argument concernant les astérisques n'est donc pas valable car il faut bien faire le distingo entre livre et plateforme d'écriture. Les transitions sont importantes. Pour finir, je pense que les émotions sont trop survolées, pour ne pas dire absentes. Tu vas me dire "oui mais 7000 caractères" sauf que non. Rien n'oblige à entrer dans ces 7000 caractères et je préfère mille fois un chapitre bien développé et élaboré coupé en deux qu'un chapitre amputé d'éléments essentiels. Ce sont mes conseils pour la suite :)

Paige

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Il y a 2 ans

Oui Léo est plus " accessible ", il a aussi une haute éducation, mais par son histoire personnelle, il est aussi en contact avec les Bas-Quartiers. Quant aux émotions, c'est juste que Léo ne laisse rien transparaître, il est du genre... nonchalant de base ? Je ne sais pas trop ^^".Tu es vraiment la première à me faire ce retour sur les émotions, alors je suis étonnée !

Micael M.

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Il y a 2 ans

Salut ! Me voilà à la dizaine de chapitre, il est temps de faire mon débrief. Il est purement subjectif car je ne ferai part que de mon ressenti, tu es libre de le considérer ou pas. Voici donc : 1-Ce que j’ai aimé : LA RICHESSE DE L’UNIVERS : En effet, on a l’impression que l’univers est infiniment riche et qu’il aura toujours des facettes de lui qu’on ne pourra connaître ou qui se révèleront à nous que plus tard. Tous les accessoires qui constituent le quotidien de nos héros semblent réels comme s’ils existaient vraiment dans la vraie vie. On a l’impression qu’on pourrait les démonter et expliquer exactement comment ils fonctionnent de manière logique. J’aime bien les univers steampunk et là, je crois que j’ai largement été servi et j’en redemande encore. J’ai dû ouvrir le dictionnaire à plusieurs reprises pour être familier avec certaines expressions propres à cet univers, et ça en rajoute à ma connaissance. Je suis fasciné par la manière dont tu maîtrise un tel univers, les mots exacts pour dénommer chaque objet, les objets exacts pour jouer des rôles précis. Cela rejoint ainsi le second point que j’ai beau apprécié dans le livre. 2-LE VOCABULAIRE : Dans ton livre, chaque mot est à sa place, chaque expression joue un rôle précis. Quand on le lit, on te fait confiance sur la manière dont tu vas utiliser les mots, on sait que pour décrire quoi que ce soit, tu vas trouver les termes exacts pour que ce soit très précis dans l’esprit du lecteur. Dans ton livre, on ne dit pas « sous-marins », mais « aéroscaphores », on ne dira pas « écritures anciennes », mais « paléographie ». Tu maîtrise parfaitement le champ lexical de ton univers si bien que ton livre n’est qu’une danse des mots, un ruissellement des expressions complexes et précises qui participent à un tout merveilleux. C’est quand même fort de maîtriser autant un champ lexical, je ne sais pas si c’est seulement celui de l’univers steampunk que tu maîtrise ou bien s’il y en a d’autres. Mais ça permet au lecteur de rentrer dans l’histoire, de rester dans cette atmosphère, d’y voyager et de n’en sortir qu’à la fin du livre. Bravo ! // Ce sur quoi j’émets des réserves. LE STYLE DU LIVRE : Quand j’ai commencé l’histoire, au début que comprenais tout. J’ai lu jusqu’à la cinquième publication et là, j’ai remarqué une chose, je n’avais rien retenu de ce que j’ai lu. Pourtant lorsque je lis, je comprends parfaitement. Je me suis alors demandé comment se fait-il que je n’ai rien retenu au point où je ne sache même pas les enjeux, les buts, et les difficultés auxquels font face les protagonistes ? Ce que je trouvais étrange, c’est que ton vocabulaire était assez précis, ta maîtrise des mots faisait que je comprenais parfaitement tout ce qui se passait. Mais paradoxalement, je ne savais pas de quoi parlait le livre. J’ai alors recommencé la lecture, c’est alors que j’ai compris. Tu n’utilises quasiment pas de connecteurs logiques. Cela donne l’impression qu’on ne lis pas une histoire, mais une succession de paragraphe ou de phrases qui n’ont rien à avoir les uns avec les autres. On lit juste un enchaînement de phrases qui raconte quelque chose de précis et après on passe à autre chose. Or la présence de connecteur logique permet de distiller le livre, ils fluidifient les différentes articulations de l’histoire pour les rendre plus souples et plus digeste au lecteur. J’ai donc compris que je comprenais soit les chapitres indépendamment les uns autres, soit les paragraphes ou les phrases individuellement sans pouvoir faire le lien entre eux. Voici pourquoi je n’avais rien retenu. C’est lors de ma relecture que j’ai commencé en entrer dans l’histoire et à comprendre les personnages. Mais malgré ça, j’ai toujours du mal à bien comprendre, ce qui est très frustrant car étant à la fois un fan de l’univers warhammer et du steampunk, j’étais tombé sur l’histoire idéale. Je ne sais pas si c’est moi (car oui, je suis distrait et mon cerveau n’aime pas trop fournir d’effort), mais je comprends à peine les enjeux de ton histoire. Or je vois que les personnages sont fantastique, je le sens, mon instinct de lecteur me le dit. Mais j’ai du mal à les connaître. Pour donner un exemple, je vais montrer un paragraphe de ton livre. « Des pas résonnent dans le couloir et quelqu’un frappe à ma porte. Je n'ai pas envie de discuter, j’ouvre à contrecœur, mais il n’y a personne, seulement mes affaires : mon sac, ma cape et un sachet en papier kraft. Je l’ouvre, curieuse, et souris : du gâteau au chocolat, mon préféré ! Aussitôt, mes maux s’évaporent. » Avec des connecteurs logiques voici ce que ça donne. « SOUDAIN, des pas résonnent dans le couloir et quelqu’un frappe à ma porte. BIEN VRAI QUE Je n'ai pas envie de discuter, j’ouvre à contrecœur, mais il n’y a personne. Seulement mes affaires : mon sac, ma cape et un sachet en papier kraft. C’EST ALORS QUE Je l’ouvre, curieuse, et souris : du gâteau au chocolat, mon préféré ! Aussitôt, mes maux s’évaporent. » L’absence de connecteur te fais utiliser beaucoup de virgules or les virgulent exige du lecteur qu’il lise vite comme s’il doit au lieu de lire les phrase, les citer les unes après les autres rapidement et passer à autre chose. On utilise ce style généralement lorsqu’il y a du suspense et qu’on ne veut pas laisser respirer le lecteur. Mais l’utiliser durant tout un livre, ça empêche le lecteur d’apprécier convenablement l’œuvre. // Voilà ce que j’avais à dire, j’espère que mes remarques t’auront été utiles. Et surtout, je suis un fan de ton univers. J’aurais vraiment aimé qu’il prenne la fleur que je lui ai tendue. Mais on se verra une autre fois. Demain je lirai quelques chapitres et m’efforcerai de comprendre. L’homme est tout de même un être d’habitudes, je pourrai peut-être accrocher sous un autre jour, qui sait ?

Paige

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Il y a 2 ans

Merci de ta lecture et de ton commentaire si développé ^^ ! Tu as posté au milieu du chapitre 1 (partie 2/3). Donc les enjeux, on a du mal encore à les voir. Là, c'est vraiment l'introduction, la présentation des persos. Tu as eu juste le prologue (qui est juste un "avant histoire") et le chapitre 1. Les enjeux sont bien transcrits à la fin du chapitre 3 partie 5 ( soit 15 sur Fyctia ). Ces trois chapitres, 15'000 mots quand même x), constituent vraiment l'intro pour qu'on comprenne la différence fondamentale entre nos deux protagonistes : Léo (le cynique) et Cora (à la volonté de fer). À partir du chapitre 4 (donc 16 sur Fyctia), on est six ans plus tard, ce ne sont plus des ados. // Tu n'étais peut-être pas dans le mood ou fatigué durant ta lecture, car les aéroscaphores ne sont pas des sous-marins, mais poissons volants qui boivent le sang des êtres magiques, bestioles venues tout droit de mon imagination ^^ (cf. description : " bestioles volantes élégantes aux écailles iridescentes, aux nageoires-ailes cristallines et pailletées " [...] " Ces nuisibles mi-poissons mi-oiseaux d’une cinquantaine de centimètres sont aussi élégants qu’ils sont dangereux. " [...] ). (cf. chapitre 1 - Léo (soit 4 sur Fyctia - là où t'as posté, en fait :p ! ). // Les connecteurs logiques, je vais développer vu que ça te gêne : ils existent (il suffit de voir le paragraphe que tu as cité : mais ; aussitôt ). Déjà, on est limité au 7000 caractères sur Fyctia - c'est le genre de mot que tu vires facilement pour faire avancer l'histoire. En second, l'usage veut qu'on évite les connecteurs logiques, ça alourdit le texte au lieu de fluidifier... et surtout, même si j'entends ta critique, c'est bien le déroulement de la pensée interne de Cora. Cela n'offre pas le même sentiment à la lecture (surtout le " bien vrai que " jamais, j'utiliserais cette tournure parce que c'est juste incorrect :p... déjà j'évite un max les " que ", c'est laid, pas agréable à la fluidité x) ou " c'est alors que " beurk. Non, vraiment, tu verras rarement (voire jamais) ça chez moi. Quant à " soudain", je l'évite, car justement le lecteur est dans l'attente de la suite, ça enlève justement toute la surprise. Ce mot est paradoxal : il ôte toute la tension. ). Ici, tu auras toujours une écriture speed dans les chapitres de Cora (c'est son caractère) ; toujours un ton cynique / sarcastique dans ceux de Léo. Tu auras un point de vue neutre rarement (quand il y a un autre personnage qui parle) // En tout cas, merci de ton retour développé. N'hésite pas à annoter au fil de ta lecture les incompréhensions (y en a toujours même avec dix relectures)^^ : plus facile pour la réécriture.

Micael M.

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Il y a 2 ans

Ah c'est cool ! Si effectivement nous ne sommes qu'à l'introduction de l'histoire, alors comme je l'ai dit, je vais continuer la lecture. Ou plutôt, je vais la reprendre une énième fois. Je suis content sa savoir que les enjeux ne sont pas encore bien déterminés. Sinon je comprends que tu choisisses de virer certains mots pour faire avancer l'histoire, c'est une bonne idée. Mais j'aurai voulu que tu mettes plus de connecteurs pour faciliter la compréhension et faire le lien entre les différentes parties du texte. La partie sur les aéroscaphores par exemple, prouve que je n’arrive pas à entrer dans l’histoire et c’est très frustrant. Si tu as du mal avec certains connecteurs logiques, trouve ceux qui conviennent et utilise-les. Sinon pour le moment j’ai l’impression que ton livre n’est accessible qu’à une certaine élite de lecteur. Or les meilleurs livres sont ceux qui parlent à tout le monde. Pour finir, je pense qu’il n’est pas indispensable d’appliquer tous les conseils qu’on trouve maintenant sur la lecture ou plutôt par dans un sens aussi extrême. On a beau dire ce qu’on veut des connecteurs, ils ont leur rôle dans la narration. Prend les auteurs à Best-Seller comme John Grisham. Dans leurs livres, tu liras des « D’abord… Ensuite… Enfin… » Ok, c’était mon avis. Je serai là tout à l’heure, au prologue.

Paige

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Il y a 2 ans

Moi, c'est plutôt Sophie Kinsella, du Robin Hobb, du Leigh Eddings que du Grisham. Les connecteurs, c'est une écriture très scolaire - on l'utilise dans les jolis discours rhétoriques et les dissertations. Je pense que t'es encore en études, donc tu penses que c'est important, mais après quand tu t'arrêtes sur un roman : tu verras que c'est inutile. Prend une master class de Weber ou d'Eric Emmanuel Schmitt, les deux te diront la même chose : ELIMINER LES :p ( comme traquer les verbes faibles, c'est un peu un défaut que j'ai encore ^^ )