New Romance

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New Romance applepie La tête de l'emploi

La tête de l'emploi

Dans une romance de Noël, il y a toujours deux règles de base à suivre ; elle doit se dérouler sur une courte période puisqu’elle tourne autour de Noël, et on doit y suivre le rapprochement amoureux des deux protagonistes, clôturé par un bon vieux happy end. Sur le papier, rien de bien sorcier donc. Tant qu’on balance à tout va des flocons, des chorales et des litres de lait de poule, on est déjà raccord avec la saison. Reste plus qu’à ajouter une héroïne cucul, un héros qu’elle déteste de prime abord et un classique enchaînement de « oui, mais non, mais oui, mais non, mais épouse-moi ! » pour arriver au point d’orgue de l’épisode : le seul et unique baiser du bout des lèvres sous les applaudissements de la ville au grand complet. Loin de moi l’idée de critiquer ces œuvres magiques du petit écran, elles sont justement mon gagne-pain ! Mais d’après une récente et très sérieuse étude, la Ménagère 2.0 a beaucoup évolué ces dernières années et attend désormais tout autre chose de ces sacro-saintes romances de Noël télévisées. Du coup, j’ai comme dans l’idée que cette fois, avoir la tête de l’emploi ne me suffira pas. Et ce n’est pas ce réalisateur à la mode embauché pour dépoussiérer le genre qui me contredira…