Enfin des dialogues dans cette partie, j'avoue, j'aime quand les personnages parlent entre eux pour me donner des infos plutôt que quand on me les raconte de façon plus impersonnelle. Je suis contente aussi d'avoir la première description d'un personnage (Ewan), ça me permet de mieux m'y repérer. La mise en page des dialogues est plus fluide et lisible, en revanche : beaucoup trop de points de suspension. Aussi, certains passages des dialogues me paraissent trop grandiloquents, et ne "sonnent" pas comme de l'oral (à moins qu'il y ait une raison pour que tout le monde de cet univers parle comme ça, de façon ampoulée), ce qui est paradoxal je trouve, parce que le dialogue contient en lui-même du dialogue déclamé (celui de la pièce qu'ils citent), mais j'ai l'impression que le vrai dialogue entre Ewan et Arthur sonne lui aussi comme du théâtre, et manque de naturel. Un truc que j'utilise à chaque fois pour mes propres dialogues : je les lis, ou plutôt, je me les joue à haute voix, pour voir s'ils sonnent bien, si l'oralité est présente, si la ponctuation et le rythme sont raccord avec de la voix. Et aussi, changer de registre, puisque bien évidemment, on ne parle pas comme on écrit (surtout là où tu écris des amis de longue date, on s'attendrait à un registre plus familier), les dialogues devraient être une rupture de ton par rapport au récit.

Ce qui est décrit, c'est un espace liminal, et c'est une notion qui me touche beaucoup.

J'apprécie beaucoup cette description, qui est autant un portrait émotionnel que physique, ce que je trouve habile.

Merci beaucoup! Et merci beaucoup de ta fidélité.

A reformuler! :) la répétition de "comprendre" passe mal.