Un début attrayant et bien écaut qui nous donnent entre d'en découvre davantage et ce qu'a mené les personnages à cette situation can plaisir de lire la suite ! N'hésites pas si le coeur t'en dis à jeter un oeil sur mon histoire ^^

super début:)

Salut :-) J’ai lu ton premier chapitre. Il a quelque chose de fort. Tu vas droit au but, et c’est percutant. L’émotion est là, la tension aussi. On comprend vite que ce mec est à bout, qu’il va sauter. On sent le poids du passé, la fatalité qui pèse sur la scène. Mais parfois, on décroche. Il manque des repères, certaines transitions sont trop abruptes, et quelques maladresses empêchent l’immersion totale. Rien d’irréparable, mais ça mérite d’être peaufiné. Dès le début, on est plongé dans la scène.

C’est efficace, mais ça manque d’ancrage. Qui parle ? Où ça se passe exactement ? On comprend qu’il est en crise, qu’il veut en finir, mais d’où est-ce qu’il saute ? Un pont, un toit, une falaise ? Laisser quelques indices ne casserait pas ton rythme, au contraire, ça donnerait de la matière. Un détail suffirait : le froid sur la peau, le bruit du vent, une lumière trop vive, une odeur qui prend à la gorge. Ce genre de petits éléments permettrait de se situer immédiatement.

La scène de la chute est forte, très forte même, mais l’enchaînement avec le flashback est, je pense, trop brutal. On a à peine le temps d’encaisser qu’il tombe que, hop, on est dans le passé. Ça casse un peu l’impact, sans mauvais jeu de mots. Si tu veux garder cette transition, il faudrait qu’elle soit plus fluide. Peut-être en insérant une pause, un silence, un moment de flottement avant que les souvenirs ne remontent. Un battement de cœur trop fort, une sensation de vide, une seconde suspendue avant que le cerveau ne bascule ailleurs.

En somme, une description rapide qui donnerait un côté cinématographique à la scène. Ça donnerait plus de poids au moment. Les souvenirs, justement. Tu les balances d’un coup, sous forme de liste. L’idée est bonne, mais ça manque de respiration. Plutôt que tout balancer d’un coup, tu pourrais les distiller. Laisser des images surgir, comme des flashs. Un bruit, une phrase qui revient en boucle. Ça rendrait le tout plus organique, plus réel. Dans un moment de choc, les souvenirs ne viennent pas comme une liste bien rangée, mais de manière chaotique, fragmentée.

Ce serait plus puissant comme ça. Les dialogues fonctionnent, mais parfois ils sonnent un peu trop écrits. Quand tu mets : « Pourquoi serais-tu désolé ? C’est moi qui l’est, terriblement. », déjà il y a une faute (« le suis » et pas « l’est »), mais surtout, ça ne sonne pas naturel. En situation de crise, les gens ne parlent pas comme ça (dans la majorité des cas). Ça serait plus percutant avec quelque chose de plus brut : « Désolé de quoi ? C’est moi qui devrais l’être… ». Ça sonne plus vrai, plus direct.

De manière générale, il faudrait épurer un peu les dialogues pour qu’ils sonnent plus naturels. Dans une scène intense, les phrases sont souvent courtes, saccadées. Trop de mots peuvent casser l’urgence. Il y a aussi des phrases qui mériteraient sans doute d’être retravaillées. Par exemple : « Ses bras, semblables à des vagues agitées, me lèchent le corps. » L’image est belle, mais « lèchent » fait plus penser au feu qu’à l’eau. Si tu veux garder l’idée de la mer, un truc comme « m’engloutissent » ou « m’emportent » collerait mieux.