Alors qu'il travaillait sur le projet du pont ferroviaire de Hanoï au Vietnam, Lucas, ingénieur en infrastructures français, rencontra Nguyen Minh Hui, héritier du monocorde du patrimoine culturel immatériel vietnamien, à cause du pont centenaire de Long Biên（Cầu Long Biên）. Des conflits culturels liés à la planification du projet à une coopération tacite progressive, les deux hommes rencontrèrent de nombreux défis, tels que des divergences dans le plan de restauration des anciens bâtiments laissés par la France au Vietnam, des obstacles liés aux concepts familiaux traditionnels et des litiges transfrontaliers relatifs aux documents. Une fois le projet achevé et confronté à la séparation, Minh Hui joua la chanson fusion franco-vietnamienne « Rainbow Bridge Epic » avec le monocorde restauré selon un savoir-faire ancestral, et exprima enfin son amour indescriptible pour Lucas. Lucas finit par accepter ce sentiment, renonça à retourner en France pour des raisons professionnelles et cofonda l'Alliance franco-vietnamienne pour la protection des monuments historiques. Finalement, sous le clair de lune empli d'un arôme de noix de bétel, deux anneaux d'argent gravés des initiales des lettres d'ingénierie et du motif de la corde rendirent cet engagement transfrontalier plus éternel que l'acier et le béton.