J’apprécierais davantage si elle cessait de traiter son infirmière de « dinde » toutes les deux lignes. On a saisi l’idée la première fois. Les 37 suivantes sont superflues.

Elle parle vraiment comment a une infirmière ? Cette profession éprouvante où on essuie du vomi et de la merde, où le sexisme éternel nous réduit à être toujours les boniches des médecins, où le manque de moyens et d’effectifs nous fait faire des gardes avec des horaires délirants ? J’ai du mal avec cette fille. C’est pas parce qu’elle a subi de la condescendance et du sexisme qu’elle peut se permettre d’écraser les autres de condescendance et de sexisme. Pour qui se prend-t-elle ? Elle ne semble pas valoir beaucoup mieux que les quinquagénaires en col blanc qu’elle méprise.

C’est effectivement l’image qu’elle véhicule...

Oh punaise !

Elle cligne des yeux, répond, c'est un début avec toujours son caractère bien trempé. Cette impossibilité de communiquer, bouger, elle ne mesure pas l'étendue des dégâts sur son corps, c'est terrible et oppressant même à la lecture… Bonne suite et le désir de voir la franche avancée vers son rétablissement mais je me doute bien que l'on en est loin…

Non, elle ne mesure pas. Ni ses blessures, ni ses failles...