Lilise1123 La cabane Chapitre 1

Chapitre 1

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27 commentaires

Lydie Perez

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Il y a 3 mois

Coucou ! Je débute la lecture de ton histoire ;) Dès les premières lignes, j’ai été happée par l’intensité dramatique de ce passage. La narration à la première personne rend l’expérience très immersive : on ressent la douleur dans la hanche, le bourdonnement dans les oreilles, l’odeur de brûlé qui envahit l’air. Tout est décrit avec une grande précision sensorielle ce qui fait que l’on vit la scène comme si on y était. Le contraste entre le moment banal du départ en vacances et la brutalité de l’accident renforce l’impact émotionnel : on bascule en un instant dans l’horreur. Ce qui m’a beaucoup touchée, c’est la solitude du personnage après le drame. La perte totale de repères : plus de famille, plus de téléphone, plus d’aide immédiate. Cela accentue l’angoisse et nous place face à une héroïne démunie mais déjà en lutte pour survivre. L’apparition de cette mystérieuse voix, qui l’appelle par son prénom, installe une tension nouvelle et ouvre la porte à un récit où se mêleront douleur, résilience et peut-être une dimension surnaturelle. Ce début est prometteur, je poursuis ma lecture 😊

Lilise1123

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Il y a 3 mois

Merci pour ce retour !

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

1/ Coucou, je me permets de faire un retour sur ton histoire. En général, je laisse des commentaires au fil de la lecture afin de partager « en direct » les questions que je me pose en tant que lecteur « chiant » (j’ai tendance à chipoter). J’essaie tout de même d’argumenter, bref, commençons ^^. Alors, loin de moi l’idée de vouloir paraître condescendant, mais le premier paragraphe me fait penser que c’est l’un des premiers textes que tu partages, c’est bien ça ? Il y a plusieurs raison à cette question, je vais expliciter.

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

2/ Premièrement la narration commence in media res, ce qui est très bien pour immerger immédiatement, mais la bascule avec la partie rétrospective est à l’instar de l’accident, elle est brutale. (« J'ouvre les yeux, et, je me souviens, de tout : du cri perçant de ma mère, de l'odeur de brûlé dans l'habitacle, de le voiture qui prend feu, de moi qui ai juste le temps de sauter sur le côté. Nous partions avec mes parents en vacances à la campagne pour profiter du plein air. » Deuxièmement les sensations sont bien présentes, ce qui est également une bonne chose, mais elles sont accumulées, sans vraiment les lier au déroulé des événements.

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

3/ La troisième chose est d’ordre de cohérence. Je m’explique. Elle commence par dire « Je ne me souviens de rien », puis d’un coup elle se souvient de tout avec une précision folle. Elle arrive à décrire les cris, les odeurs, l’action du père, sa propre réaction héroïque (sauter en dehors du véhicule), et ce, avec grand calme. Et donc, bien que ce soit sensoriel, l’accident est simplement raconté, pas montré. Ce n’est pas un mal en soi, rassure-toi, en revanche, cela rend un peu distant l’approche qu’on en a à la lecture. Pas au point de lire un rapport de police, mais ça sonne distant.

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

4/ La quatrième chose que me fait penser que c’est l’un des premiers textes que tu partages est la tonalité. Elle est très descriptive et scolaire. Il y a d’abord une série de phrases sujet+verbe+complément. Suivi de cette phrase : « Nous partions avec mes parents en vacances à la campagne pour profiter du plein air ». C’est certainement le déroulé de l’accident, mais cela manque de cette petite touche de tension pour mieux souligner l’accident et la violence du choc qui l’a mise dans cette situation.

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

5/ La dernière est l’accident lui-même. Il est censé être choquant vu qu’elle ne se souvenait de rien au départ, pourtant, elle l’analyse de façon propre et étonnamment détachée. Voici les cinq raisons. Et si mon hypothèse est juste alors le texte est quand même bon. Il y a un vrai potentiel dans l’intrigue et un bon sujet (en vrai, je ne me mouille pas, tous les sujets peuvent mériter d’être traités XD). Je pense qu’en fusionnant tous les moments où elle parle de sa hanche, en revenant à la ligne au passage à l’imparfait, en apportant un peu de panique, ça serait déjà super immersif.

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

6/ Tout ça pour dire, que c’est vraiment pas loin d’être prenant. Toi, qu’en penses-tu ? Parce qu’évidemment, je parle de mon ressenti, mais le plus important c’est ce que tu en penses en relisant, en te mettant dans la peau d’un lecteur. « Pourquoi suis-je allongée sur le dos ? Et puis, ma hanche me fait un mal de chien. J’ai mal au crâne, mes oreilles bourdonnent, et cette odeur de brulé… » (je me suis permis de reprendre plus ou moins tes mots, pour essayer de montrer plus « l’urgence »).

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

7/ Penses-tu que cela s’approche plus de ce que tu souhaitais transmettre ? Ou bien voulais-tu montrer une narratrice qui a une très grande capacité d’analyse ? Voire une psychologie à la limite du pathologique ? Ce qui peut aussi être une très bonne idée. Bref, pour savoir plus, il faudrait quand même que je lise le paragraphe suivant ^^ ! Alors, go ! Alors pour le passage où elle dit « Je suis dévastée ». Si je comprends bien, elle vient de perdre sa famille et n’a pas la possibilité d’appeler à l’aide ?

Anthony Dabsal

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Il y a 3 mois

8/ Si c’est bien cela, je pense qu’il manque d’émotion (sauf, comme je mentionnais plus tôt si ton personnage souffre d’un manque d’empathie pathologique). Ne penses-tu pas qu’elle devrait crier, pleurer, perdre tous ses moyens ? Parce que là, elle raconte «  je n'ai plus de famille » comme si elle disait « bonjour, deux baguettes, s’il vous plaît ». « Non ! Pourquoi ? Pourquoi n’ont-ils pas sauté ? Pourquoi suis-je la seule à être immobile au milieu de nulle part. Où est mon téléphone ? Non ! Il est resté coincé dans la voiture calcinée. Je… n’ai pas la force. J’ai trop de larmes qui brouillent ma vision pour vérifier… Et puis… non, je ne veux pas les voir comme ça. » => Quelque chose dans le genre pour souligner la perte, non ?