{"ops":[{"attributes":{"className":"ql-quote c-quote u-ff-ptserif u-f-italic u-fs-05","quote":true},"insert":"\n"},{"insert":" Dans cette région du pays où la principale activité était le travail dans les vignes et les petites plantations de céréales, il était très régulier et important de ce lever tôt. \n Le mestre se levait bien plus tôt, bien avant que le premier coq timide ne chante, car il devait s'occuper de sa plantation de bananiers avant de se rendre à la petite école. Malgré son apparence frêle, bien plus que maigre, la peau sur les os, c'était un très grand travailleur.\n\n Franck sortis un peu plus tard que d'habitude ce jour-là, un peu voûté, il se sentait encore un peu fatigué la bière de la veille ne s'étant pas complètement dissipé, il aurait aimé dormi plus longtemps, mais ce monde n'est pas fait pour les faibles et les paresseux comme il le disait souvent à ses élèves, chaque homme doit se bouger les fesses.\n Une machette dans sa main droite et la torche dans celle de gauche, il marchait lentement en fredonnant un petit air qu'il apprenait souvent à ses petits-enfants.\n<< \n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"Le fermier dans son pré,"},{"insert":"\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"le fermier dans son pré,"},{"insert":"\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"ohé, ohé, ohé, ha ha ha "},{"insert":"\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"le fermier dans son pré. Haha ha "},{"insert":"\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"Le fermier prend sa femme,"},{"insert":"\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"le fermier prend sa femme,"},{"insert":"\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"ohé, ohé, ohé ha ha ha "},{"insert":"\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"La femme prend son enfant…"},{"insert":"\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"L’enfant prend la nourrice…"},{"insert":"\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"La nourrice prend son chat…"},{"insert":"\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"Le chat prend sa souris…"},{"insert":"\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"La souris prend son rat…"},{"insert":"\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"Le rat prend son fromage…"},{"insert":"\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"Ohé, ohé, "},{"insert":"\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"Le fromage est battu,"},{"insert":"\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"le fromage est battu,"},{"insert":"\n\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"ohé, ohé, ohé, ha ha ha "},{"insert":"\n"},{"attributes":{"italic":true},"insert":"le fromage est battu.>> "},{"insert":"\nFrank était presque extatique, et bientôt, il traversa complètement la rue latérale à côté du cimetière et arriva sur la grande place principale. Il observa également la construction du nouvel hôtel de ville. \n<< M. Jean, disait-il, a un vrai talent. L'infrastructure sur ses deux étages est exceptionnelle, magnifique et unique dans tout les ombrés.>> \n Toujours avec admiration, il se lance sur la route de la grande forêt.\n <>\n\nPerdu dans ses pensées, il trébucha pour se retrouver au sol. Il poussa quelques petits cris de douleur. Il a dû se faire mal au genou.\n<< Ces sales gosses jettent à nouveau des rochers sur la route >> déclara-t-il, la voix pleine de rage. Toujours assis par terre, il rapprocha la torche pour voir sur quoi il avait trébuché.\n\n Les cheveux de Frank se dressaient, son cœur pris une course dans sa poitrine. Il poussa un grand cri qui résonna dans tout les ombrés. Il se laissa pousser par ses jambes tremblantes en reculant.\nIl se leva rapidement et frappa durement la première maison à portée.\n\nLa tête de Jean était là détachée du tronc.\n\n Il cria plus fort encore et encore.\nLes gens commencèrent à sortir de chez eux avec des visages ridés par le sommeil.\n Le soleil venait de percer l'horizon. La luminosité encore trop faible pour bien distinguer le paysage.\nAlors que les habitants pullulaient, Frank se laissa tomber au sol, n'ayant jamais eu si peur de sa vie.\n\nMaintenant, tout ressemblait au tournant d'une scène désastreuse. Tous se couvrirent la bouche d'horreur.\n\n<< Qui commettrait un tel crime ?>> \n\nM. Bill arriva finalement, mais il dut se frayer un chemin à travers la foule.\n<< laisser passer le maire\nLaisse-moi y aller >> cria-t-il\n\nLa tête de Jean était devant lui, au milieu du chemin, les yeux grands ouverts, le corps à quelques distances, presque sec dans une crevasse creusée par les pluies de la saison précédente.\nIl lui manquait un bras, mais aucune goutte de sang sur le sol.\nIl regarda là un bon moment, mais ne vit pas le bras du défunt.\n\nJuste derrière le maire paru M. Grison le Chérif un homme brun à carrure imposante du haut de ses 2 mètres. Il était bon mais colérique, ils le savaient tous. \nSans même observé la scène.\n\n<> déclara t'il d'une voix forte. \n<>\n Cria le vieux grincheux dans la foule \nHugo le boulanger cria à son \n<< On veut savoir, Avait t'il au moins fini la construction de la belle mairie? >>\n<>\n\n Le jeune Bill Shizi l'adjoint du Chérif arriva enfin avec Romée le menuisier, un grand cercueil de bois sur la tête. \n\nPoussée par le chérif, la foule reflua.\nMais dans leur chuchotement un seul mot revenait constamment à leurs bouches <>.\n\n Après avoir rassemblé les deux partis dans la caisse de bois, le chérif adjoint et Romée l'emportèrent au petit dispensaire.\nSeul le maire et le Chérif restèrent.\n<<\n —Un tueur rode peut-être dans les ombrés, la bête n'a jamais vraiment existé \n —Nous devons vite éclaircir cette histoire.\n\n —Certainement. Heureusement que ses femmes et ses enfants n'ont pas assité à ce spectacle.\n —Jean était un ami, j'irai moi-même l'annoncer chez lui. Mais Retrouvez-moi son bras.\n —Dans ce cas, rejoignons-nous donc plus tard dans les anciens bâtiments de la mairie pour la réunion.>>\n Ils se séparèrent et Grison commença ses recherches.\n\nCette région avait toujours été calme, le Chérif n'avait presque rien à faire, quelques délinquants à réprimander rien de bien grave et le voilà qu'il se retrouve à chercher un bras.\n\nLa nouvelle s'est rapidement répandue dans la contrée. Pendant toute la journée, on ne parlait presque pas de M. Jean qui a perdu la vie, mais du retour de la bête d'autres fois qui allait encore surement frappé.\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n\n"}]}

Est-ce la bête ?