Perséphone a l'air de faire son job à contrecoeur, à se demander ce qui l'a menée sur cette voie ! Chouette le gender swap de Déméter, fallait le faire 👌 Je pense que tu pourrais laisser tomber les guillemets, par ailleurs, c'est un micro-détail mais ça n'est pas nécessaire (je pense même que c'est pas permis) si tu utilises aussi des tirets cadratins : c'est soit l'un soit l'autre. Le chapitre nous mène bien dans la tête de Perséphone, sa réticence et ses inquiétudes, l'échange avec Demeter est intéressant aussi, mais je me demande si tu ne pourrais pas couper un rien dans la scène pour la rendre un peu plus dynamique, en traquant les idées répétées (par ex. le fait qu'elle n'a pas le choix ou le fait que Demeter ne montre généralement pas ce type d'attachement). Mais c'est toujours très fluide et je suis impatiente de découvrir The Maze !

On sent qu'elle se pose plein de questions sur son travail, sa mission qui semble risquée. Alors, pourquoi faire ce travail? C'est quoi sa motivation première ? Qu'est-ce que ça lui apporte de faire ce travail? Encore une question, pourquoi ne pas avoir changé le nom de son père, Déméter étant le nom de sa mère, pour ceux qui connaissent la mythologie ça peut être perturbant, je le suis demandée si ce n'était pas une erreur ? Je me demandais, tu l'as dit, elle est habituée à ce genre de mission elle a un couteau sur la cuisse qu'elle peut utiliser facilement mais, d'où a-t-elle apprit tout ça ? A-t-elle été formée ??

Le passage nous plonge bien dans la tête de Perséphone. On sent son stress, ses doutes, et ce qui se joue pour elle. On la comprend facilement, et ça la rend attachante. Sa relation avec Déméter est aussi bien foutue : tendue, mais pleine de non-dits. Le dialogue sonne juste, et on sent le lien complexe entre eux deux. Dans l’ensemble, c’est fluide, ça se lit tout seul, et l’ambiance fonctionne bien. Cela dit, y a quelques passages qui tournent un peu en rond ou qui manquent de punch. Des phrases comme « Elle savait que ce qu'elle allait faire n'allait pas être sans conséquence » ou « C'était sa vie » sont un peu creuses ou répétitives. Elles disent des choses qu’on a déjà compris, sans vraiment ajouter de poids. Ça mériterait d’être plus percutant ou plus personnel pour que ça marque vraiment.