C’est le chapitre 10. Dans la lignée de mon commentaire précédent (chapitre 9), je pense qu’il y a moyen d’optimiser (dsl pour ce mot affreusement capitaliste et néolibéral) les chapitres, le contenu et leur organisation. J’allais dire que la révélation sur le père arrive assez tard mais ce n’est pas vraiment le cas, 10 c’est pas si long, en fait le problème vient plutôt du fait que les chapitres précédents sont plus fouillis que les premiers. Enfin c’est mon ressenti. Je refais ci-dessous le bilan de tes 10 premiers chapitres (sachant que je n’ai pas lu le 11e encore) pour voir où ça cloche. J’ai l’impression que c’est à partir du moment où il part en forêt que le rythme se perd un peu.

Chapitre 1 > nouvelle maison, réflexion sur les applis de rencontres / Chapitre 2 > matin, gueule de bois, il entre dans la maison, réflexion sur les femmes+le sexe / Chapitre 3 > gueule de bois dans la maison, rat, évoque d’aller à la boulangerie / (Je n’ai pas relu en détail, j’ai juste survolé, mais je me dis que puisqu’il entre dans la maison ce serait le bon endroit pour la décrire un peu, à l'intérieur. Soit dans le 3, soit dans le 4, soit un peu dans les deux. Tout ce que j’ai retenu pour l’instant c’est les rats et l’histoire de la chaudière au fioul.) / Chapitre 4 > veut aller à la boulangerie, réfléchi à comment, reparle des femmes / Chapitre 5 > la scène de la boulangerie (le meilleur chapitre de tous, très drôle, très pathétique et on s'y croit vraiment, c'est immersif) / Chapitre 6 > part en balade en forêt, parle de la maison de sa mère et de Charles / Chapitre 7 > mélange de Charles et de l’américaine / Chapitre 8 > souvenirs de prépa (on ne comprend pas bien son lien avec Charles au cours de la prépa, mieux celui avec Thibaut le-plus-puceau) / Chapitre 9 > retour sur le chemin de la forêt, lien charles-maison, leçon de Bitcoins, début du dialogue avec le notaire (clairement, ce chapitre aborde TROP de sujets en même temps, je pense que c’est celui-là qui gêne le plus). / Chapitre 10 > balade en forêt – arrivé à destination, reparle de la maison de sa mère, reprise de la discussion avec le notaire et révélation sur l’achat au père (même problème qu’avec le chapitre 9 : trop d’éléments distincts dans un seul chapitre, même si les éléments sont liés entre eux comme une réaction en chaine, il ne faut pas les mettre dans le même chapitre Fyctia, enfin c’est mon point de vue) /

Bref, du coup, d’après moi, c’est le bloc chapitres 6 à 10 qu’il faut revoir, en gros toute la balade en forêt (encore une fois, je n’ai pas encore lu le 11, c’est peut-être la même chose ou pire ou mieux, je ne sais pas). Je ne dis pas qu’il ne faut pas mêler deux sujets en même temps, mais pas autant. Là, il faudrait être plus linéaire et aborder un sujet à la fois, un truc comme ça à l’arrache : CHAPITRE 6 = il part en balde, la maison de sa mère qu’il n’a pas reconnu, CHAPITRE 7 = l’époque de la prépa (on le traite de puceau), éventuellement parler de l’américaine à ce moment là ? Pour lier le fait qu’il aurait pu mais a été moins dégourdi que Thibaut et sa cousine ? CHAPITRE 8 = parler de Charles et des bitcoins CHAPITRE 9 = retour sur le chemin de la forêt et notaire, seulement notaire, ne plus parler de Charles, hormis pour le tout début du chapitre « Pourquoi je pensais à Charles déjà ? Ah, oui, la vente… Non, avant ça. Enfin bref. 185 000 € une maison avec cinq hectares de terrain. Ça va, je m’en tire pas mal. » et aller direct sur la vente. CHAPITRE 10 : il arrive à destination, voit la maison de sa mère et parle de son père. Sur le contenu du 10, finalement, y a pas de gros changement à faire, si ce n’est de fluidifier le truc en allant à l’essentiel, pour que ce soit facile de comprendre.

Je n'avais pas réfléchi au temps de la narration. Ce qui est intéressant avec le chapitre de la boulangerie c'est déjà le côté plus banal et quotidien. Ce qui arrive à Simon dans les autres chapitres (décès de sa mère, notaire, retrouver la maison, conflit avec le père), c'est réaliste mais c'est ponctuel, des évènements qui ne nous arrivent qu'une fois dans la vie. La boulangerie ça parle à tout le monde. Ensuite, il est plus pathétique et plus attachant dans cette scène, moins dans le cynisme froid (ce que personnellement j'aime bien mais d'expérience c'est pas forcément ce que préfère les autres lecteurs). Il est aussi plus dans l'interaction avec les autres, il reste réservé mais on le sent moins contraint qu'avec le notaire ou Charles. Et puis la scène est simplement drôle.

vraie (avec un e). Et hormis la faute, ça ne m'étonne même pas. ^^' Y en a des comme ça, j'en ai connu.

J'ai vu le parrain une fois dans ma vie. Je n'en ai aucun souvenir.

J'ai l'impression que dans son esprit il a mis un "petit" en néon rose fluo devant le "filou"

De manière générale les notaires de toute façon...